Du 26 septembre au 4 octobre : Saladillo à Mendoza

Le 26, sous les conseils avisés de la famille chez qui nous logeons, nous reprenons la route en direction de Portero de los Funes, site à connaître apparemment…

La route est belle et agréable.

Nous longeons le volcan,

et arrivons dans son village éponyme.
Nous y trouvons un chouette spot d’asados !


Ici les vélos sont respectés :-) !

Nous montons encore en suivant les panneaux :


Les paysages sont déjà plus montagnards…


52 kilomètres plus loin, nous arrivons à Portrero de los Funes, ville construite dans les hauteurs, tout autour d’un lac.


La 1ère impression est étrange : un circuit automobile ceinture l’ensemble.

Quel gâchis dans un si beau cadre !
Nous croisons de jolies maisons et boutiques.
Puis, après une glace et une tentative vaine d´hébergement chez les bomberos locaux, nous tentons notre chance à la municipalité…
La chance, nous l’auront : la dame nous met en contact avec Sebastián qui nous reçoit sans souci dans son hostel « La Guadalupe ».


C’est une auberge pleine de charme, décorée avec beaucoup de goût : ¡ Qué buena onda !


La vue sur le lac et les environs y est exceptionnelle.


Sebastián y cultive un potager dans le cadre de son projet : « huertas ».




Il envisage également un voyage à vélo avec une bambou-cyclette fabriquée par un autre voyageur passé chez lui :

Le soir, nous partageons vino y asado avec Deborah et sa famille.



Puis, dodo.
Très bonne nuit dans notre superbe chambre !

Lever, petit déjeuner.

Nous nous apprêtons à partir lorsque Sebastián nous propose de passer une seconde nuit chez lui, histoire de visiter un peu plus les environs.
Avec plaisir !

Il nous emmène d’abord à la fête d’une école libre.


Génial !
Cela se passe sur le futur site de construction. Pour l’instant, les cours ont lieux dans une maison, dans le centre.
Le cadre est magnifique !

Les collègues, ça ne vous donnerait pas envie d’enseigner là ?
Nous, carrément !
Buffet, empanadas, gâteaux,

concert,

danse…

Chouette fête et riches discussions.

L’après-midi, nous faisons un tour à pied dans les environs.
Nous croisons d’autres belles maisons,

des oiseaux colorés qu’on voit souvent : les catitas apparemment,

de belles voitures,

le centre,

le rio, assez sec en ce moment,


et visitons la maisonnette d’une de ses amies qui y stocke quelques oeuvres d’art locales :





En fin d’après-midi, nous sirotons une petite bière artisanale,

bien calés le long du río !

« Cela m’a bien rappelé La Réunion !!! » (Gaëlle)


Popy, Polo, dédicace :-)
Le soir, spaghettis-bolo-viño-sitio (internet) avec ses amigos et dodo !
Dimanche 28, nous partons en superbe forme, bien reposés, en direction de San Luís, vraiment pas loin : 25 km.
Vu sur la route :


San Luís est une ville que l’on a trouvée plutôt jolie, malgré les commentaires négatifs que l’on a pu entendre à son sujet !
Boutiques colorées,

jolies maisons,

jolie place,




Suerte s’y est plu…

Le soir, nous dormons chez les bomberos.
Ils ont même un terrain d’entraînement ici :

Tempête de vent la nuit !
Tri et rangement de nos sacoches le matin, quelques réglages sur le vélo, au-revoir.

Pique-nique sur la place.


Et départ à 15h30 direction Balde.
La route est excellente : vent en notre faveur + descente, de sorte que nous arrivons très rapidement à destination !
Comme nous sommes pleins d’énergie après le repos de 2 jours à Portrero et notre petite étape d’hier (25 km), nous décidons de pousser jusqu’à Desaguadero ! (85 km au lieu de 40 je crois…)
On s’emballe un peu mais on le fait…


La route commence à monter, le vent tourne légèrement, nos jambes fatiguent un peu, sans compter que la nuit approche !


Nous sommes ravis d’arriver juste avant la tombée de la nuit à Desaguadero,

et d’y trouver une petite maisonnette à louer.
(Zut, on a oublié de la prendre en photo !).
Nous mangeons dans un comedor et nous couchons, fatigués !

Lever tranquille pour rendre les clés à 10h puis direction La Paz (non pas la capitale de la Bolivie mais un petit bled du coin).


Etape courte : 40 km. Un peu monotone et couvert. Mais nous arrivons rapidement sur les lieux.

Jolies fresques…



Nous mangeons dans la cafétaria d’une station essence et partons à la recherche d’un hébergement.
Ne trouvant rien et ayant repéré le jardin tranquille de la station essence, nous demandons si nous pouvons y planter la tente… Accepté !

Nous sommes en fait dans le terrain du club automobile de la station : un pur terrain de camping !
Empanadas à emporter au menu. C’est bon ça !

Le lendemain, nous profitons de la connexion internet de la station, rangeons tranquillement,

mangeons une pizza dans le troquet qui nous a servi les empanadas de la veille et mettons les voiles vers Las Catitas.
Les vignes commencent à parsemer le paysage.

Nous arrivons en fin d’après-midi.

Nous nous adressons à l’église pour trouver un hébergement. C´est là que nous faisons la rencontre de Juán et sa famille qui nous invitent chez eux !


Excellente soirée, pâtes bolo succulentes , douche et dodo car lever tôt le lendemain pour un départ à 8h (ils s´en vont travailler).
Nous n’avons jamais été si matinaux  :-)
Très bonne route. Les 60 km en direction de San Martin passent vite.

Toujours plus de vignes.

A l’arrivée, nous faisons la rencontre d’un prof qui nous offre une bouteille de vin !

Nous tournons pour trouver où manger et optons pour une pizza. Pas très diététique tout ça mais bien bon ;-)

Regarde Lélé, on a croisé « auto Lalou » !

Il y en a plein ici :-)

Nous cherchons ensuite où dormir et demandons à la police la casa de bomberos,
nous nous retrouvons escortés par deux policiers à moto qui nous y emmènent !!!


« Nous passons par une avenue me faisant penser à ma petite soeur… » (Gaëlle)  ;-)

Et, arrivons chez ces pompiers qui nous acceptent à titre exceptionnel (ce sont des bomberos de la police  et non des volontaires : ils n´hébergent pas aussi facilement les voyageurs).

Lessives, repos, courses, polenta-poulet en sauce, internet et au lit !
Nous sommes réveillés en pleine nuit par un criquet qui chante à tue-tête.
Le lendemain, nous nous levons assez tôt et, après quelques discussions avec les pompiers et le rangement des affaires, nous prenons la route pour Mendoza !


Route longue et pénible.
A vélo, nous n’aimons pas l’entrée dans les grandes villes : circulation intense, peu de respect des cyclistes, zones « poubelles » couvertes de détritus, stress de la circulation et des éventuels vols + bruit et compagnie !
On a déjà vu mieux…
Nous mangeons des raviolis dans ce petit resto : décieux !

Puis, nous faisons un tour dans la ville.






N’étant pas sûrs de pouvoir passer la nuit chez les bomberos du centre (de la police encore) et voyant la nuit approcher, nous optons pour l’option auberge de jeunesse.
Nous nous installons donc pour 2 nuits dans cette auberge, plutôt chouette :


Nous ne prendrons la route de la montagne (début de l’ascension des Andes) que dimanche, car de la pluie est prévue pour demain.
Au programme donc : lessives, recharge des batteries, internet, site, préparation de l’ascension, visite de la ville et surtout, repos et farniente : ça fait du bien d’avoir un chez nous pour 2 jours !