Du 16 au 25 septembre : de Venado Tuerto à Saladillo

Nous revoici, après quelques jours de trêve Internet.

Après notre interview chez les bomberos de Venado Tuerto, nous prenons la route vers Arias.

Les vaches et les chevaux sont toujours de la partie.

Mais cette fois-ci, les flamands roses aussi…

Tout cela nous faisant penser à la Camargue !

La route est très belle…

Pour notre plus grand plaisir !

Nous traversons des champs, gigantesques.

Il faut savoir qu’ici une exploitation agricole de 100 hectares c’est une petite exploitation !

Et quelques champs plus tard nous arrivons à Arias où les bomberos nous ouvrent encore leur porte.

Lucas, en photo ici avec nous, nous fait la visite.

Il nous emmène dans un comedor où nous nous régalons.
Puis, dodo !

Le matin, nous prenons de nouvelles photos de camions pour Félix,

et, après une nouvelle interview (radio – on est des stars ici !), quelques réglages de vitesses et un petit encas, nous reprenons la route, cette fois-ci vers Canals.


où nous dormons dans la casa de bomberos !

Petite vérification de parcours…

Et, le matin, en route vers La Carlota.

Nous croisons souvent de telles entrées de propriétés :

Petite pause pique-nique (pas encore bien bronzée !).

C’est reparti !

Sur le chemin, il faut se méfier des vaches !

Mais nous arrivons sans embuches à destination.
Nous profitons longuement de la terrasse de ce café :


Sandwiches jamon y queso, internet et boisson.
La nuit, nous trouvons un lit dans la superbe caserne des bomberos de La Carlota : mieux que l’hôtel !


Billard, salle de muscu, cuisine, salle de réunion, jeux flamands (la grenouille !) et superbe accueil de la gardienne des lieux et de sa famille.

Resto le soir (steaks énormes) et, le lendemain, après un bon petit déj,

une nouvelle interview et un au-revoir au président de la caserne,

nous reprenons la route en direction de Villa Reduccion avec notre fidèle « SUERTE ».

Nous arrivons en milieu d’après-midi.

La ville semble déserte.
Nous faisons, comme dans chaque ville, un petit tour de place.

L’organisation globale est toujours la même : église, municipalité et commerces autour d’une place carré arborée.


De beaux bâtiments !


Quelques jeunes jouent au football.
L’entretien des espaces verts est impressionnant !


Il y a même des bancs bien ombragés…

Nous nous dirigeons vers un comedor (cantine) où nous tentons une connexion autour d’un verre. Le réseau, un peu faible, nous permet de lire nos mails et de poster le précédent article sur  le site.

Nous rencontrons Rita et ses enfants, qui finalement nous accueillent chez eux le soir voyant que nous tournons pour trouver où dormir.

Chouette soirée avec leurs amis, repas local : empanadas, pizzas, gâteau et match de boxe à la télé (boxeurs du coin).

Le matin, après un bon petit déjeuner garni de facturas (viennoiseries locales), quelques photos ensemble,


les rituels de l’eau et de la crème solaire,


ainsi que l’achat de sandwiches pour le midi, nous partons.
La route vers Rio Cuarto est bonne…

Petite pause pique-nique.

Reprise…


Rio Cuarto est une plus grande ville. Nous arrivons en périphérie et pensons être dans le centre face à cette église :

Ce n’est pas le cas.
Nous roulons encore un peu et arrivons à destination.

Aymeric se fait un nouvel ami.

Et, cette fois-ci, notre recherche d’hébergement nous fera rencontrer 2 jeunes mormons (les mêmes que chez nous, avec une chemise blanche et un costume).

Nous ne savions plus trop ce que cela signifiait.
Ils nous ont donné l’adresse de ce site pour plus d’explications :
mormon.org/preguntas

Après un passage dans leur église, histoire de visiter, ils nous prêteront leur ancien appartement dont ils n’ont pas encore rendu les clés !

Le soir, nous mangeons ensemble.
Rencontre intéressante.
Photos le matin devant l’appartement :

Petit déj puis atelier vélo sur la grand-place.

Pique-nique et… nous nous envolons vers Sampacho !
En effet, le vent souffle fortement et à notre avantage. Nous dépassons les 45 km/h lorsque 4 chiens se mettent à nous poursuivre…
Pique-nique, « Suerte » se repose.

Belle devise vue sur la route :

A l’arrivée dans Sampacho, c’est la tempête (fort vent).

On ne dirait pas comme ça…

Nous dormons chez les bomberos et resortons le soir pour un resto.

Quelques photos prises avant de partir le lendemain matin.

Rencontre avec Mario, un habitant de Sampacho également voyageur à vélo : il a fait la route 40 (la route du Dakar) du Nord au Sud.

Il nous aide à consolider nos sacoches avant qui s’usent avec les frottements sur le porte bagages. De plus ils nous offre un spray au piment : un répulsif pour les chiens !
Quelques courses pour le pique-nique : observez que le boulanger est allé au collège !!!

En route. Direction Achiras.



Faux plat. Vent à 10h nous ralentissant.
La pause du midi est appréciable.


Nous reprenons notre route qui devient très jolie.
Le vent se calme.


Nous approchons…

Derniers coups de pédales à l’entrée d’Achiras.

Nous sommes contents d’arriver !

Achiras est une petite ville touristique connue pour ses bains.

Après avoir stationné devant l’église,

et s’être réchauffés dans ce café (en fin d’après-midi, ça se rafraîchit !),

Mauricio, directeur du collège, nous emmène jusqu’à une de ses cabanes sur les collines, proche de l’eau.





Bon repos !

Nous rencontrons également son papa :


Au-revoir et départ en direction du centre, sous le soleil toujours.

Nous croisons multiples cabanes et jolies maisons.

Un compagnon de route :

Elèves en récré :

Après un petit-déjeuner dans le centre, nous pédalons de nouveau, cette fois-ci vers La Esquina.

Nous entrons dans la province de San Luis.

Petit village a l’entrée.




La route est ensuite jolie et commence à grimper vraiment (passage à + de 1000 m).

Un incendie se propage dans les collines. Mais pas de bomberos en vue cette fois-ci !

Petites chenilles sur la route.

Péage (gratuit pour les vélos).




Arrivée à La Esquina : tout petit hameau au pied d’un volcan où nous trouvons tout juste de quoi manger.

Nous plantons la tente à côté des « mobile-homes » d’ouvriers qui nous invitent et cuisinent un mélange de poulet-agneau qui sent drôlement bon.

Enorme coq !

Ciel étoilé et concert d’aboiements la nuit.
Petit déj le lendemain matin.


Rangement du bivouac et nous prenons notre 1er chemin de pierres-terre.

Nous avançons au rythme des vaches,

longeons le volcan,


évitons les pierres, le sable et les trous, traversons de grandes flaques d’eau,

croisons des cadavres,

et après 20 km bien sportifs, arrivons à San José del Morro où nous pique-niquons, pâté en boîte : à éviter !



Heureusement, le cadre rattrape le tout.


Nous décidons de pousser jusqu’à Juan Llerena. La route est très belle et très rapide : pente + vent en notre faveur.

Nous arrivons dans un terrain de pique-nique (asados) et détente (piscine, jeux, sport) municipal gardé par « Quique ».

Après avoir balayé longuement cette « cantine » et s’être rendu compte qu’il était impossible d’y dormir tant elle était poussiéreuse, nous plantons la tente.


Le lendemain, bivouac rangé, et un peu nettoyé, nous partons pour notre plus courte étape : slalom de 25 km sur une route très endommagée en direction de Saladillo.
Nous décidons de nous arrêter là et trouvons logis chez les propriétaires du kiosco local, très accueillants : Alejandro y Marcela,

Adrian,

et leur pitbull : Tyson…

Une chose est sûre : « Suerte » est en sécurité dans le jardin !
Nous dînons avec Adrian.
Super accueil, belle soirée, bonne nuit !