Du 1er au 29 mai : San Pedro de Atacama à La Paz

Le séjour prolongé à San Pedro nous a été bénéfique…
Fermetures éclair de la tente changées par Gaëlle, couturière officielle des bonnets péruviens :
Nombreux festins engloutis (nécessaires après nos excès en nouilles chinoises) :
Ici, excellent barbecue avec les Suisses !
Admirez la belle viande !
Repos dans notre chouette auberge :
Et, bonnes balades en ville :
Miam miam !
Le 30 avril, nous voilà enfin prêts pour la nouvelle aventure préparée depuis plusieurs jours avec nos amis suisses :
L’entrée en Bolivie, avec les fameuses traversées du Sud Lipez et du Salar d’Uyuni, à vélo !!!
(Pour les plus curieux, jetez un oeil au document « Cycling South West Bolivia » sur internet… C’est notre road-book : vous verrez, plutôt corsé le programme !!!)
Vendredi 1er mai : début de l’aventure. Frontière Bolivienne à la Laguna Chalviri, 56 km.
Lever à 5h45 !!! ça pique.
Nous remballons nos affaires, mangeons un bon p’tit déj pour attaquer la journée et retrouvons nos compagnons suisses au RDV fixé : 7h devant notre auberge.
Nous avons loué un Pick-up pour remonter les 43 km de route avec plus de 2000 m de dénivelé menant à la bifurcation pour la Bolivie.
(Nous avons déjà parcouru cette distance en descente en venant du Paso de Jama et nous n’avons pas envie de la remonter !!!).
Nous chargeons le 4X4 avec l’aide du chauffeur :
Impressionnant : tout rentre !!!
Quand même… Il y a 4 vélos (dont un tandem), environ 20 sacoches pleines à craquer, 2 cartons de nourriture, beaucoup d’eau et 4 d’entre-nous à l’intérieur (Federico montant en mini-bus avec d’autres touristes) !
Nous passons par la douane chilienne, montons sans embuche, déchargeons le convoi là-haut (il est encore tôt : ça caille !), faisons tamponner nos passeports côté bolivien, chargeons les vélos,
négocions avec le chauffeur d’un 4×4 de touristes pour qu’il dépose nos cartons de ravitaillement dans un refuge, plus loin sur la route,
et, ça y est, nous sommes prêts !
Pose à la frontière :
et, comme dirait Aymeric : « A l’attaque » !
La piste nous mène très vite au sein de la superbe réserve du Sud Lipez :
Grandiose !
Yahou !
Nous passons les Lagunas Blanca et Verde :
Époustouflantes !
L’étape se poursuit à travers un paysage montagnard,
aux pistes chaotiques !
Puis, nous rejoignons une meilleure route :
Col à 4726 m.
Physique !
Redescente en direction de la Laguna Chalviri où nous comptons passer la nuit.
Admirez les couleurs !
Destination du jour en bas de cette route !
Arrivée rapide.
Tant mieux, nous sommes quand même fatigués…
Les proprios du restaurant nous autorisent à nous installer pour la nuit dans ce bâtiment en construction où logent déjà quelques ouvriers :
Grégoire et Marion, 2 cyclos français qui roulent dans l’autre sens, nous rejoignent :
Arrive aussi Paul, un Néo-Zélandais dans nos traces…
Nous nous apercevons que l’une de nos sacoches Ortlieb a perdu une vis. Zut ! Réparation improvisée avec la vis de la sonnette de Gaëlle (qui s’est elle aussi cassée aujourd’hui). Parfait, cela fonctionne !
Baignade collective dans la lagune :
L’eau est super chaude : « mortal » après une journée de vélo !!!
Puis, repas tous ensemble au comedor :
Nous découvrons qu’ici, la vie ne coûte pas du tout cher. C’est bon ça !
Assez bonne nuit malgré un réveil bien matinal à la musique locale par les ouvriers…
Samedi 2 mai : Laguna Chalviri à la Laguna Colorada Sud, 51 km.
P’tit déj tous ensemble :
Pancakes : miam !
Lavage de dents :
Préparation des vélos et en route.
Nous quittons Grégoire et Marion ainsi que nos bains chauds :
et reprenons le chemin…
Nous longeons la Laguna Chalviri,
la quittons pour d’autres paysages fantastiques…
Belle grimpette encore aujourd’hui : col à 4926 m au programme (record !).
Les sommets enneigés sont toujours de la partie.
Splendide !
Nous avançons plus lentement que nos amis suisses aux vélos moins chargés que le notre et surtout plus maniables.
A l’approche de la Laguna Colorada, ils prennent de l’avance : nous nous retrouverons à l’auberge…
Il reste finalement plus de kilomètres que prévus et le ripio devient très chaotique.
La fin de l’étape est rude pour nous, d’autant que la nuit commence à tomber !
Regain d’énergie à un croisement où les copains nous ont fléché la route à l’aide de pierres : on aperçoit au loin un hameau !!!
Dernier kilomètres sous les flocons de neige : si si…
Et, victoire !
Nous gagnons l’auberge tant attendue. Nous sommes épuisés !
Nous nous endormons comme des bébés après un dîner au réchaud…
Dimanche 3 mai : JOYEUX ANNIVERSAIRE POPY !!!
Laguna Colorada Sud à la Laguna Colorada Nord, 11 km.
Courte étape aujourd’hui : il vente et l’hôtel del desierto est trop loin pour s’y rendre en une journée. Nous décidons avec les copains de rouler jusqu’au nord de la lagune où se trouvent d’autres refuges et de nous y arrêter.
Nous quittons donc tranquillement notre refuge de la veille :
et son hameau :
Avons le temps de prendre ces vigognes en photos au passage :
Nous longeons la Laguna Colorada et comprenons mieux d’où elle tient son nom…
Flamands roses :
Magnifique !
Geysers :
Un vrai spectacle !
Arrivée en fin de matinée au refuge…
Et, très bonne journée de pause !
En fin d’après-midi, nous décidons de nous promener le long de la lagune et d’aller jusqu’au mirador.
Bluffant !
Photo de groupe :
Et retour à l’auberge pour le dîner qui nous attend :-)
Soirée partagée avec de nombreux touristes en 4×4.
Et, bonne nuit dans nos lits safari… ;-)
Encore une fois, vive la Bolivie : nous payons 50 bolivianos (environ 7,50 €) pour dîner, avoir un lit et bénéficier d’un petit déjeuner aux pancakes !!! Sans compter que nous avons squaté l’auberge tout l’après-midi…
C’est trop fou !
Lundi 4 mai : Laguna Colorada Nord à l’hôtel del Desierto, 51 km.
Lever tôt aujourd’hui. Nous savons qu’une belle étape nous attend.
Petit déj, rangement et nous voilà tous en selle !
Pause après quelques kilomètres : Suerte couine ! Gloups…
La pièce sécurisant le disque du frein arrière s’est dévissée avec les vibrations dues au ripio et le disque commence à s’échapper car les vis qui le maintiennent en ont fait de même !!!
Rien de perdu heureusement.
Il faut juste tout resserrer. Grande pensée pour Matthias de Cycles Get Lost (magasin de vélos de Lille) sans qui nous serions partis sans l’outil pour réparer !!!
Nous nous trimbalions cette énorme clé depuis notre départ. Nous sommes maintenant satisfaits de l’avoir emmenée !
Quelques tours de clé plus tard, nous revoilà en piste :
Une 1ère montée nous attend. Pas si dure qu’ imaginée…
Nous arrivons rapidement au site du fameux arbre de pierre : « arbol de piedra » :
Il fait beau mais le vent est frais…
Pique-nique de ce fait à l’abri d’une maison abandonnée :
Nous reprenons ensuite la route. Le road-book annonce une belle montée. Finalement, encore une fois, rien de si méchant !
Pause goûter en route…
Une drôle de bestiole nous tient compagnie :
La piste prend ensuite des allures de Paris-Dakar (pas étonnant, nous en suivons plus ou moins le trajet !) :
Il y a tellement de traces…
… que nous nous égarons !
Poussette en direction de l’ouest pour rejoindre le complexe hôtelier « hotel del Desierto » :
Nous y arrivons peu avant la tombée de la nuit.
Nous savons qu’une partie en construction est parfois prêtée aux cyclistes. Nous tentons le coup et y trouvons refuge.
Petite cuisine au réchaud et… Zip ! Nous nous réfugions dans nos duvets !
La nuit est fraîche, mais bien moins qu’à l’extérieur…
Mardi 5 mai : Hôtel del Desierto à la Laguna Hedionda, 37 km.
Réveil bien frais : la fenêtre de la chambre est toute givrée !!!
Une fois sortis des duvets, la boisson chaude est nécessaire !
Petit déj copieux, rangement, chargement des vélos et nous voilà sur le départ.
Le road-book nous annonce 6 km à pousser dans le sable.
Nous sommes encore une fois chanceux, la piste a sûrement été refaite récemment : en général, ça roule !
Décors encore une fois prodigieux :
Quelques passages techniques…
Le pire pour nous : les traces de 4×4 trop creusées qui se transforment en ornières où nos sacoches avant ne passent pas ! Il faut alors descendre et pousser ou jongler entre les différentes traces. Un peu pénible !
Heureusement, le décor rattrape le tout… :-)
Nous nous arrêtons à la Laguna Honda pour déjeuner…
Les touristes en 4×4 sont surpris de nous y voir à vélo :
Bonne pause pique-nique :
Avec une jolie vue…
Il ne nous reste qu’une dizaine de kilomètres pour arriver à la Laguna Hedionda…
La voilà !
Nous rejoignons le petit hôtel situé sur ses rives :
et, y trouvons une chambre à 4 lits dans laquelle nous faisons ajouter un matelas pour nous loger tous les 5 :
Un peu étroit… mais au moins, on se tiendra chaud ! :-)
Et puis, il y a le restaurant pour faire office de salle de vie…
Cerise sur le gâteau : ils ont bien reçu notre carton de provisions !!!
Nous aurons à manger les prochains jours, chouette ! ;-)
Mercredi 6 mai : Laguna Hedionda à Avaroa, 60 km.
L’étude de carte réalisée hier soir nous emmène aujourd’hui à Avaroa, village situé à la frontière chilienne. La route y sera meilleure et nous aurons plus de chances de trouver où nous loger (enfin, ça, c’est ce qu’on nous a promis…).
Nous quittons la Laguna Hedionda,
et arrivons rapidement (enfin, toujours moins vite que nos collègues suisses…) à une autre lagune :
Joli !
Ensuite, la route se complique…
Les copains sont déjà loin, mais, pour nous, commence une véritable randonnée en montagne, avec un tandem à pousser en prime !
Nous sommes trop chargés pour pouvoir rouler sans risque de casse.
Il y a des pierres, du sable et des ornières.
Nous préférons prendre plus de temps pour ne pas risquer de stopper le voyage bêtement.
Et puis, nous sommes tout de même chanceux pour cette étape : il fait super beau !
La balade n’est donc pas si désagréable…
En plus, les 4×4 de touristes nous font tout plein de cadeaux : eau, bonbons, et même, salade de riz et bananes pour agrémenter notre déjeuner !
Génial :-)
Nous poursuivons la route avec bien plus d’énergie…
Après 20 km de poussette, nous arrivons enfin au ripio de luxe que l’on nous a promis : l’autoroute selon les locaux !
Nous réenfourchons Suerte contents : ça roule bien, et en prime, ça descend sur 35 km !
Avaroa, nous voilà…
Nous croisons des volcans. L’un d’entre eux fume !
Encore quelques kilomètres…
Et nous y sommes !
Nous retrouvons Ben, Raph et Fédé déjà sur place qui nous informent de l’absence d’auberge.
Pas de panique, il y a toujours une solution…
Après avoir poussé quelques portes, nous nous retrouvons dans la classe unique de l’école d’Avaroa (seulement 5 élèves !), hébergés par le professeur Rosalio en l’échange d’un petit don pour l’achat de matériel scolaire.
Nous y sommes super bien !
Révisions au programme :
et apprentissage du Quechua !
Puis nous transformons les lieux en dortoir et y passons une très bonne nuit !
Jeudi 7 mai : Avaroa à San Juan de Rosario, 70 km.
Lever au chaud dans notre petite classe. Nous sommes ravis : dehors, il fait gris et le vent souffle. Le prof pronostique même de la neige pour la matinée !!!
Petit déj enfilé, nous quittons les lieux avant le début des cours.
Il est encore tôt et il fait froid !
Capuches sur la tête, nous prenons quand même la route.
1ers kilomètres sur un ripio pas trop mauvais mais suffisamment pour réveiller les douleurs de nos fessiers irrités…
Heureusement, le vent est plutôt en notre faveur, le soleil se lève,
et nous rejoignons vite un salar, bien plus roulant :
Nous filons droit en direction de Chiguana, un camp militaire :
Puis, nous pédalons encore 30 km sur le sel, en direction de San Juan de Rosario, 1er lieu où nous pourrons réellement nous ravitailler depuis San Pedro de Atacama.
Sur les derniers kilomètres, la route se dégrade et s’avère bien sableuse.
Arrivée méritée sur place !
Nous cherchons où dormir…
Un local nous emmène dans un chouette hôtel de sel :
Nous y restons 2 nuits histoire de nous reposer.
Douche chaude, poulet-frites, petit déj à volonté, thé, chocolat chaud, café, biscuits, grandes salades composées de tout plein de crudités, apéros, parties de cartes endiablées, lavage de toutes nos fringues…
(Ici, Raph en action !)
Nous nous y refaisons une santé !
Nous faisons la rencontre de Manon et Lætitia, 2 Françaises bien sympas !
Samedi 9 mai : San Juan de Rosario à Colcha K, 34 km.
Bon petit déj et préparation tranquille : courte étape aujourd’hui.
Courses au village.
Et départ !
On nous annonçait un ripio en mauvais état et beaucoup de sable. Finalement, ça va.
Arrivée rapide dans un petit village où nous pique-niquons au soleil, glace en dessert.
Nous reprenons la route après une bonne pause.
Grosse montée à la sortie et, de là-haut, nous apercevons enfin le Salar d’Uyuni !
Youhou !
Descente progressive vers un premier village :
Nous roulons parmi les cactus !
Une fois en bas :
Encore quelques kilomètres et nous arrivons à Colcha K.
L’étape était courte mais nous sommes bien fatigués !
Sous les conseils des locaux, nous trouvons une petite auberge très sympa et bon marché où nous nous installons :
Bertha et son mari Ignacio y vendent de la Quinoa :
Douche chaude, préparation d’une bonne pasta dans la mini-cuisine, boisson chaude, et au lit !
Dimanche 10 mai : Colcha K à l’Isla Incahuasi (située en plein milieu du Salar d’Uyuni !), 70 km.
Petit déj à 5 dans notre chambre pour ne pas envahir la cuisine.
Rangement et mise en route.
Bertha nous accompagne jusqu’au pas de porte :
Aujourd’hui, nous rejoignons le Salar : à l’attaque !!!
Nous quittons les rues de Colcha K et retrouvons la nature…
Vigognes en chemin :
Nous parcourons quelques kilomètres sur du ripio avant d’aborder une zone de transition, entre terre et sel :
Vigognes au loin :
Pique-nique peu après.
Et enfin, nous nous engageons sur le ripio d’accès au Salar :
L’instant tant attendu arrive : nos roues tournent enfin sur ce désert de sel ! Que d’émotions !
Hiha !
Après quelques kilomètres, nous apercevons au loin l’île Incahuasi :
Nous faisons quelques pauses pour admirer cet impressionnant désert qui nous entoure…
C’est magique !
Les copains prennent de l’avance.
Nous poursuivons à deux…
L’île approche. Il est temps : le soleil se sauve…
Les couleurs apparaissent sur le Salar :
Nous profitons du spectacle !
Arrivée au niveau de l’île :
Les copains sont déjà là, en compagnie d’un cyclo polonais en vadrouille depuis 10 ans, et d’un couple de Bruxellois qui voyagent en Van.
Il n’y a plus de place pour nous à l’hospedaje mais les locaux nous ouvrent le petit musée pour que nous nous y installions pour la nuit…
Parfait !
La nuit peut enfin tomber sur Incahuasi…
Superbes photos prises par Benjamin :
Lundi 11 mai : Isla Incahuasi à Tahua, 43 km.
Réveil bien matinal : 6h ! Les touristes sont susceptibles de visiter notre « chambre » dès 7h30…
Ben en profite pour jouer à nouveau les photographes au lever du soleil :
Rangement, p’tit déj dans le mini-comedor de l’île qui nous fournit simplement en eau chaude, alors que nous déballons nos lait et chocolat en poudre, thé, café, céréales, biscuits et compagnie…
Nous chargeons ensuite les vélos, nous tartinons de crème solaire,
faisons une petite pause avec nos amis belges en Van stationnés au pied de l’île ainsi que notre collègue polonais à vélo :
puis, quittons l’îlot.
Direction le Salar, à nouveau…
Pause photos en route :
Fiesta sur la Salar !
Et yoga…
Belle gymnastique.
Petite photo de nos amis suisses : des machines ! ;-)
Nous reprenons la route en direction du nord pour gagner Tahua, toujours dans cette immensité blanche…
Pique-nique sur les derniers kilomètres : on a vraiment l’impression d’être sur les pistes de ski !
Mais à vélo et sans avoir les fesses mouillées une fois assis !
Nous poursuivons…
Longeons un moment le volcan Tahua :
Puis, regagnons la terre ferme :
Le village de Tahua se situe au bout de cette route, au pied du volcan et sur les rives du Salar :
Nous y arrivons rapidement,
découvrant la culture de la quinoa, très présente ici, et rendant les paysages bien colorés !
Pause goûter sur la place, sous un grand soleil, puis recherche d’une auberge.
Peu de choix mais nous trouvons ce qu’il nous faut :
Mise en bouche dans un mini-stand sur la place avant de dîner :
Mais ???
Quelle est cette chose à l’arrière de la voiture stationnée juste à côté ?
Un lama !!!
Bon dîner à l’auberge et parties de cartes avant de filer au lit.
Mardi 12 mai : Tahua à Salinas de Garci Mendoza, 38 km.
Dernières prises de vues du Salar ce matin avant de filer vers le nord…
Nous le quittons pour de bon, laissant Tahua derrière nous :
et nous aventurons davantage dans les terres :
Magnifiques paysages parcourus sur un ripio correct !
De nombreux champs de quinoa nous entourent.
Pause à Irpani où nous pique-niquons sur le terrain de basket :
Vue aux alentours :
Et visite du village :
De la viande sèche sur les murs…
On y trouve aussi des restes de voyageurs…
Et toujours la quinoa !
Ici, la machine pour l’écraser :
L’après-midi est tout aussi joli :
Nous croisons des paysans entrain de tamiser la quinoa.
Aymeric s’initie à son tour à la tâche :
Nous poursuivons…
Arrivée à Salinas de Garci Mendoza :
Comme d’habitude, nous y faisons une pause sur la place :
Puis, recherchons une auberge…
Pas mal aujourd’hui : nous posons nos sacoches dans l’éco-albergue Suk’Arani :
De là-haut, nous avons vue sur la ville :
Bonne pasta-salade préparée tous ensemble, cartes et dodo !
Mercredi 13 mai : Salinas de Garci Mendoza au cratère de météorite de Jayu Quta, 40 km.
Départ de l’auberge :
Ce matin, nous quittons la capitale de la quinoa :
Nous nous aventurons sur une piste sensée être horrible pour la journée…
Encore une fois, nous passons au bon moment : elle sera asphaltée d’ici peu, bref, elle est superbement damée !
Roulant vers l’est aujourd’hui, nous retrouvons une vue sur le Salar :
Sympa !
Nous évitons une tornade ;-)
Et gagnons même un semblant d’asphalte : 1ère couche posée !
Nous filons vite et arrivons au fameux cratère de Jayu Quta :
Impressionnant !
Pique-nique au pied du mirador :
Aux alentours, il n’y a pas grand chose…
L’ancienne information touristique transformée en comedor pour les travailleurs qui asphaltent petit à petit notre route :
Un temple abandonné :
Des vestiges de maisons :
Et, un petit village dont les propriétaires de l’unique mini-auberge ne daignent pas rentrer, laissant d’ailleurs leur fils dehors jusqu’après la tombée de la nuit alors qu’il fait vraiment froid ! Inquiétant…
Après une longue attente,
nous finissons par négocier avec les employés du comedor pour pouvoir dormir sur place.
Accepté !
Nous y prenons le maté, le dîner, aidons à ranger et nous y installons pour la nuit :
Celle-ci sera courte… Nous devons libérer les lieux demain avant 5h30, heure à laquelle les 1ers travailleurs viennent petit-déjeuner !
Jeudi 14 mai : Cratère de Jayu Quta à Quillacas, 62 km.
Lever 4h45 : dur !
Ben en profite pour jouer les photographes :
Rangement et petit déj avec les ouvriers.
Rallonge car il est encore trop tôt pour sortir : nous attendons que la température extérieure monte un peu…
La route est encore en travaux sur les 1ers kilomètres, puis enfin, après 2 semaines de ripio, nous retrouvons l’asphalte !
Instant magique !
Nous sommes impressionnés de voir que nos montures (et notamment Suerte vraiment chargé) ont résisté à cette épreuve !
La route est ensuite assez longue et Aymeric n’est pas très en forme.
Un œuf est mal passé. ;0(
Pique-nique en route avec nos amis Suisses. Il n’avalera pas grand chose…
Encore 20 km et arrivée à Quillacas.
Nous y retrouvons Paul, le Néo-Zélandais sur la place.
Notre recherche de dodo nous emmène cette fois dans une pièce inutilisée de l’internat du collège :
Parfait !
Popotte, dîner à 6 et au lit…
Vendredi 15 mai : Repos à Quillacas.
Ce matin, alors que nos amis reprennent la route, nous décidons de prolonger notre séjour ici.
Aymeric a passé une mauvaise nuit et ne se sent pas en forme pour rouler.
Journée cool du coup. :-)
Nous lisons, nous reposons, cuisinons de bonnes plâtrées de pâtes et trouvons même internet en ville pour envoyer des nouvelles aux parents : bien après 15 jours de silence radio !
Nous passons donc une 2ème nuit dans notre grande pièce, bien vide sans les copains…
Pas d’inquiétude, nous allons nous recroiser…
Nous nous sommes fixé un rendez-vous à Oruro : lundi à 18h sur la place !
Samedi 16 mai : Quillacas à Challapata, 53 km.
Lever : Aymeric a retrouvé la forme après cette journée de repos et une bonne nuit ! Chouette :-)
Nous nous chauffons un peu d’eau, engloutissons un bon petit déjeuner, rangeons nos affaires et sommes prêts à reprendre la route :
Il fait moins beau aujourd’hui…
Nous faisons nos au revoir au concierge et toute sa famille :
puis, quittons l’internat :
et nous mettons en route…
Dernière vue sur Quillacas,
avant de prendre la descente en direction d’Huari.
Nous croisons encore des moutons,
des lamas,
de jolis villages aux maisons en pisé :
Pensée pour Sebastian et sa Guadalupe de Portrero de los Funes !
Suite de la route et arrivée rapide à Huari.
Nous y mangeons rapidement nos sandwiches sur une petite place avant de reprendre la route pour Challapata.
Il ne nous reste plus que 15 km.
Arrivés sur place, un marché énorme nous accueille.
Nous le remontons, à la recherche d’une auberge.
Cela nous emmène jusqu’à la place de l’église :
Nous repensons au cycliste polonais rencontré à Incahuasi : il nous avait parlé d’un prêtre cyclo-touriste qui l’y avait accueilli.
Nous nous adressons à la paroisse où nous faisons effectivement sa rencontre…
Il est polonais et s’appelle Jacinto.
C’est un padre pas comme les autres !
Jeune, sportif, il pratique visiblement la boxe et la musculation.
Il est vraiment très sympathique.
En même pas 10 minutes, nous avons fait le tour du propriétaire,
Chouette babyfoot au passage !
sommes lotis d’une chambre :
avons accès à sa cuisine,
sa salle à manger,
des toilettes et une douche chaude.
Nous sommes même autorisés à nous servir dans son cellier !
Nous n’abuserons pas et ferons notre propre popotte…
Mais quel accueil !!!
Bonne soirée en sa compagnie et bon vin partagé ! :-)
Dimanche 17 mai : Challapata à Poopo, 70 km.
Bien dormi !
Petit déj dans la salle à manger du Padre. Il nous offre un café italien : quel régal à côté des cafés solubles que nous utilisons !
Nous partageons encore un bon moment avec Jacinto.
Il nous propose de rester encore quelques jours, plus si on veut ; mais nous avons rendez-vous avec nos amis suisses à Oruro demain et c’est encore à 130 km, alors nous poursuivons… Dommage.
Quelques photos avant de se quitter.
Le Padre au centre. A droite, son acolyte :
Et en route !
Passage devant la place où le marché se poursuit :
Nous partons tard : il est presque midi et une longue étape nous attend jusqu’à Poopo.
Nous passons à travers différents petits villages.
La route est bien plane, nous filons !
Pique-nique sur la place de Pazna.
Les collégiens y attendent le bus : ils ont participé à un concours de sciences, un dimanche. Motivés !
Nous arrivons en fin d’après-midi à Poopo, ville minière (argent et plomb).
Nous prenons une chambre dans le seul hôtel. Il parait vraiment de luxe en façade :
mais ne l’est pas vraiment à l’intérieur…
Il caille, l’eau des douches est froide et donne des joutes !!!
Nous mangeons un « pique » (plat local à base de viande, saucisses, frites et légumes en salade) dans un petit troquet.
Puis, soirée TV : Twilight ! Aymeric est ravi… ;-)
Lundi 18 mai : Poopo à Oruro, 63 km.
Lever tranquille.
Petit déj au lait en poudre, céréales dans notre chambre.
Rangement et en route vers Oruro.
Il fait super beau !
Nous quittons la ville,
croisons encore des bergères et leurs moutons,
roulons bien.
A l’entrée de Machacamarca, nous trouvons encore un panneau pour élire Victor Hugo !
Nous nous arrêtons dans le village pour déjeuner.
Pique-nique sur une petite place, puis café au soleil, devant un comedor.
Suerte nous attend bien sagement.
Les prix sont fous ici : moins d’1 euro 50 pour déjeuner !
Encore une trentaine de kilomètres pour Oruro.
La route défile.
L’entrée est assez sale : déchets, pollution et beaucoup de circulation.
Mais les gens nous klaxonnent et nous font signe. Plutôt sympas.
Nous arrivons pour le goûter : parts de gâteaux énormes à environ 15 centimes d’euros l’unité ! Miam.
Nous nous posons sur la place où nous attendons nos p’tits Suisses avec qui nous avons rendez-vous…
Ils arrivent comme prévu et nous emmènent à leur hôtel : « de luxe » et pas trop cher !
Nous y trouvons une belle chambre !
Prenons une bonne douche chaude.
Puis, en route pour le marché que nos amis ont découvert hier et où l’on mange pour rien…
Dîner là-bas.
Retour à l’auberge et dodo.
Du mardi 19 au jeudi 21 mai : repos à Oruro.
Nous avions prévu de passer 3 nuits à Oruro mais nous avons le temps et y sommes bien alors nous en rajoutons une !
Au programme de ces 4 jours sur place :
Repos, internet, mise à jour du site,
Skype avec la famille,
repas au marché ou à l’hôtel pour 3 fois rien,
lavage du vélo bien sali et salé, lessives,
apéros et jeux de cartes avec les copains.
Aymeric en profite aussi pour se faire couper cheveux et barbe.
Avant !
Après !
Nous nous faisons de belles balades en ville,
et montons jusqu’à la Vierge qui domine Oruro.
Les escaliers nous essoufflent bien, dans une ville à plus de 3700 m d’altitude…
La statue de près :
Jolie vue d’en haut :
(Robinson avant qu’il ne se coupe les poils)
Descente :
Un autre marché :
La place illuminée de nuit :
Vendredi 22 mai : Oruro à Caracollo, 42 km.
Dernier lever dans notre belle chambre.
Petit déj et douche chaude, on ne sait pas quand sera la prochaine… ;-)
Rangement et c’est parti !
Les Suisses partent un peu avant nous, ils prévoient d’aller à La Paz en 4 jours, nous en 5.
RDV à la capitale !
Sortie d’Oruro bien plus sympa que l’entrée : nous passons par d’autres quartiers.
Autoroute au programme mais peu de circulation et grande bande d’arrêt d’urgence pour nous.
Nous croisons un couple d’Espagnols à vélo.
Nous arrivons dans l’après-midi à Caracollo.
Pique-nique sur la place,
puis nous nous adressons à la Paroisse pour trouver un toit pour la nuit.
Une classe nous y est prêtée !
Nous nous y installons,
et, après quelques apprentissages et révisions,
nous y passons une bonne nuit !
Samedi 23 mai : Caracollo à Konani, 42 km.
JOYEUX ANNIVERSAIRE JOËL ! Et, arrivée des parents Bonnet à Lima. Bientôt les retrouvailles, chouette ! :-)
Petit déj au soleil dans la cour de la paroisse.
Passage par un cybercafé pour souhaiter un bon anniversaire au papa d’Aymeric, puis mise en route.
Nous quittons Caracollo,
et ce drôle de château !
Et, empruntons à nouveau l’autoroute…
Le paysage est moins fou, nous nous arrêtons moins et prenons peu de photos !
Très vite, Valentin, un cycliste allemand, nous rattrape.
Nous roulons quelques kilomètres ensemble et nous arrêtons dans un petit village pour pique-niquer.
Il reprend la route en espérant rattraper les Suisses. :-)
Nous poursuivons tranquillement et arrivons en milieu d’après-midi à Konani.
Le personnel de l’unique auberge ouverte est peu accueillant. Nous décidons de chercher ailleurs.
Nous trouvons finalement une petite place à l’étage de la station essence :
Dimanche 24 mai : Konani à Patacamaya, 51 km.
Ce matin, c’est Gaëlle qui n’est pas très en forme.
Le repas de la veille ne passe pas bien !
Pas non plus KO alors nous décidons de rouler quand même.
Petit déj, rangement, au revoir au personnel de la station.
Photos avec Luis :
et en route, toujours sur l’autoroute !
Ça grimpe un peu jusqu’à Sica Sica où nous nous arrêtons pour le pique-nique.
Au loin, une fanfare et la danse traditionnelle mettent de l’ambiance !
Un local à vélo nous accoste et nous accompagne sur les premiers kilomètres de l’après-midi.
Cette fois-ci, ça descend !
Arrivée rapide à Patacamaya.
Nous y trouvons de drôles de maisons perchés en haut d’immeubles !
Et une population nombreuse, en pleine activité :
Nous faisons un bon tour des hospedajes avant de trouver quelque chose de correct : c’est parfois vraiment sale !
Nous élisons finalement une petite chambre de l’hostal America.
Douche, repas au comedor pour Aymeric, pain pour Gaëlle toujours un peu en vrac, et dodo !
Lundi 25 mai : Patacamaya à Tholar, 33 km.
Bonne nuit dans notre mini-chambre.
Petit déj dans le restaurant où l’on achète 2 thermos d’eau chaude et où l’on déballe toutes nos victuailles ! ;-)
Puis, mise en route.
Nous sommes sensés grimper pas mal aujourd’hui, finalement, ça roule plutôt bien.
Gaëlle va un peu mieux mais se sent toujours un peu faible.
Les bananes à moins de 15 centimes pour 3 aident à reprendre de l’énergie !
Nous arrivons vite à Tholar.
Nous nous adressons aux 2 hôtels pour trouver une chambre.
Le second nous fait une bonne proposition : il a une chambre à louer dans une maison un peu plus loin…
30 bolivianos (moins de 4,50 euros !) pour l’occuper :
Parfait !
Goûter et dîner au comedor de l’hôtel puis au lit !
Mardi 26 mai : Tholar à El Alto, 63 km.
Lever 7h. Une belle étape nous attend aujourd’hui et nous ne voulons pas arriver tard à El Alto, grosse ville en périphérie de La Paz.
Petit déj au restaurant de l’hôtel. Pas cher et bon !
Puis, nous prenons la route.
Le ciel est plus couvert que les autres jours, il fait un peu plus frais.
Heureusement, Gaëlle a retrouvé une forme olympique…
Nous roulons à fière allure.
Pause déjeuner dans un petit village à une vingtaine de kilomètres d’El Alto.
Nous nous trouvons même un café !
Puis, suite de la route.
Entrée dans El Alto en milieu d’après-midi :
Nous y trouvons de belles vues sur les villages en contrebas,
et les sommets enneigés avoisinants.
Le cœur de la ville est moins charmant : beaucoup de circulation, pollution, klaxons, combis qui s’arrêtent n’importe où et n’importe quand, sans compter les passagers qui en descendent ou tentent d’y monter et passent quasiment sous nos roues !
Nous entrons davantage dans la ville, cherchons un cybercafé pour voir si le couchsurfer qui a accepté de nous recevoir chez lui nous a enfin envoyé son adresse. Toujours rien…
Nous décidons donc de nous trouver une auberge.
Par chance, nous tombons rapidement sur l’hostal Internacional qui s’avèrera être une très bonne adresse pour ce que nous recherchions : lieu sûr pour le vélo, lit, douche, internet, et le tout, pour pas cher !
Le gérant est super sympa et nous livre même les thermos d’eau chaude dans la chambre !
Mercredi 27 mai : repos à El Alto.
Toujours pas de nouvelles de notre couchsurfer ce matin !
Nous décidons de passer une seconde nuit dans notre hôtel d’El Alto où nous sommes bien.
Au programme, TV, farniente, bons repas et internet.
Jeudi 28 mai : El Alto à La Paz, 13 km.
Lever tranquille. Bon petit déj préparé par le gérant, jus d’orange frais en prime !
Nous nous mettons en route en fin de matinée vers la capitale.
Photo avec l’équipe de l’auberge :
Une belle descente de 13 km nous attend jusqu’au centre.
Jolies vues :
Nous arrivons rapidement en ville et trouvons facilement l’auberge que nous a recommandé le gérant de l’hôtel d’El Alto :
Elle est située dans l’une des plus anciennes rues de la ville.
Pas cher et efficace. Parfait, nous nous y installons.
Nous vidons nos sacs pleins de linge sale et filons à la laverie.
6 kg de lessive !!!
Investissement nécessaire avant de rejoindre les parents Bonnet, il faut sentir bon ;-)
Puis, direction une petite cantine où nous nous ravitaillons.
Retour à l’auberge et fin de journée pépère.
Nous restons encore une nuit ici.
Puis, samedi, nous rejoindrons l’hôtel réservé par les parents et partirons le lendemain à leur rencontre en bus à Copacabana !!!
8 jours de vacances (dans nos vacances) en perspective !!!
Au programme : retrouvailles et visite de la Bolivie ensemble…
La petite bête poilue qui vous accompagne dans le salar, c’est une viscacha !!! Croisement entre un lapin et un écureuil !!!
Vous êtes au top, keep going les loulous.
Wouah vous êtes trop forts dites donc ! Et les photos font rêver. Merci!
Hola ! Bravo pour la traversée des lagunes !!!
Profitez bien de la suite du voyage !
Pour nous ça sent vraiment la fin, nous sommes à Mendoza…
On est maintenant impatients de rentrer en France, dans une semaine !!!
Bises !
Superbes photos, nous à St Jo, on part 2 jours en Belgique pour une classe scientifique et on prépare la kermesse. C’est moins physique que vous.
A l’attaque ! Bisous
On attend avec impatience les photos des retrouvailles Bonnet que l’on suivra… même depuis Boukara en Ouzbékistan.
Bonnes vacances en Bolivie et en famille.
On vous embrasse.
Quel exploit! Vous vous nourrissez de paysages! Il y a de quoi s’enivrer ou…devenir peintre!
Aujourd’hui, vous retrouvez les parents. Nous partageons votre joie et ton émotion…Gaëlle!
Savourez ensemble cette semaine bolivienne. Ce sera une belle transition avant LE Pérou et …le retour au pays!
Je vous embrasse tous.