Du 5 au 30 avril : Cafayate à San Pedro de Atacama

Dimanche 5 avril, il est temps pour nous de quitter la chouette ville de Cafayate.
Quelques photos des lieux non encore postées :
Vive le vin !
3 jeunes qui nous ont volé la vedette :
En fin de matinée, nous quittons l’auberge et nos amis français, Manu et David, après un bon petit déjeuner qu’ils ont souhaité nous offrir. Miam !
Au-revoir aussi à l’un des gérants de l’hostal, croisé en ville :
Et c’est parti !
Nous traversons divers vignobles,
et arrivons rapidement dans la merveilleuse Quebrada de las Conchas :
Que de formations rocheuses aux couleurs incroyables !
63 km plus impressionnants les uns que les autres…
Nous sommes en plein Far West…
Même si le vent nous souffle pas mal dans le nez, nous nous régalons !
Le rocher crapaud :
La Garganta del diablo :
Nous y rencontrons Kim, un cyclo-touriste coréen qui voyage depuis 4 ans !
Nous parcourons les derniers kilomètres de la journée en sa compagnie et bivouaquons ensemble à côté de cette maison :
Pas de photo en sa compagnie, zut…
Mais, belle soirée, et dîner partagé.
Le lendemain, Kim est déjà parti lorsque nous sortons de la tente : il a pour projet d’aller jusqu’à Salta (128 km).
De notre côté, nous sommes moins pressés…
Un petit mot d’au-revoir et des biscuits nous attendent perchés dans l’arbre, trop fort ce Kim. :-)
Petit-déj :
Filtrage d’eau pour remplir les gourdes (voyez ce que l’on boit !) :
Et en route !
Nous poursuivons notre chemin à travers la fabuleuse Quebrada,
passons Alemania,
et, arrivons à La Vina, jolie petite ville toute proprette.
Pique-nique sur le nouveau paseo peatonal situé à côté de l’église Saint Antoine de Padoue :
Suerte prend la pose :
Nous y faisons la rencontre de 2 femmes qui nous emmènent visiter l’école spécialisée dans laquelle elles travaillent :
Thé et gâteau + riche rencontre !
Nous nous rendons ensuite au camping municipal qu’elles nous ont conseillé.
Ce sera un bon spot pour la nuit !
Le lendemain, mardi 7 avril, nous nous levons tranquillement, et décollons vers midi.
Nous pensons rouler jusqu’à El Carril (environ 55 km).
Finalement, à Coronel Moldes, alors que nous nous arrêtons pour déjeuner, nous découvrons le bolide solaire de Roland !
Nous en avions entendu parler depuis la Patagonie !!!
Notre collègue français n’est pas loin et nous convie à sa table autour d’empanadas.
Nous passons tout l’aprem à discuter ensemble…
Et, pour finir, nous partageons même une cabane sur place, louée par ses soins !
En échange, nous nous occupons de la popotte…
Le site est vraiment chouette.
Photos des montures en arrivant sur les lieux :
Quel engin : sorti directement de son imagination !
Notre ami ingénieur :
La fameuse cabane :
Youpi, un vrai lit !
Au menu : apéro-vino puis riz, poulet, ratatouille et salade de fruits pour au moins 5 personnes !
Bon repos.
Petit-déj en terrasse le lendemain matin :
Roland se met en route un peu avant nous.
Photos du départ :
Nous prenons la route à notre tour, en sens inverse : direction Salta, 65 km.
Ascension légère puis descente.
Pause déjeuner sur la jolie place d’El Carril : nous mangeons les restes de la veille placés sous ziploc ! :-)
Nous poursuivons ensuite…
Peintures sous un pont à Cerillos :
Nous arrivons à Salta un peu fatigués.
Pause sur la place, puis recherche de dodo.
En prenant la route de la caserne des pompiers, nous croisons une auberge dont l’offre est intéressante : l’équivalent de 20 euros la chambre, petit déjeuner inclus. Le choix est fait, nous nous arrêtons là !
Et y restons 3 nuits !
C’est l’occasion de visiter la ville.
Parc San Martin :
Station de départ du téléphérique qui monte au Cerro San Bernardo :
Enfin, sportifs comme nous sommes, nous choisissons de monter à pied.
Jolie balade :
Nous y croisons José Renta, qui fait l’ascension tous les jours pour y ramasser bénévolement les déchets :
Au sommet :
La deuxième station :
Jolie vue panoramique sur la ville !
Et jeux de cascades :
Salta le jour :
Salta la nuit :
Plutôt joli !
Nous en profitons aussi pour faire un saut à l’école spéciale pour jeunes aveugles Corina Lona :
Visite intéressante !
Dommage que le partenariat imaginé avec mon école ne se soit pas fait. Nous aurions pu leur apporter un petit coup de pouce…
Nous avons également parcouru toute la ville à la recherche de la fondation Iguales, organisme qui cherche à promouvoir le handisport, mais elle s’est avérée introuvable !
Nous avions lu sur internet qu’elle organisait tout un championnat de football aveugle notamment et cela nous intéressait…
Une prochaine fois !
Chouette hasard toutefois en cherchant notre chemin : nous assistons à la descente du drapeau d’une école avant le weekend. Un vrai cérémonial !
Samedi 11 avril, après 3 jours sur Salta, nous enfourchons de nouveau notre vélo en direction du nord.
Une piste cyclable nous guide pour sortir de la ville.
Un tatou géant nous salue.
Nous passons le marché local de Vaqueros :
Puis, nous empruntons sur des kilomètres la jolie route de la corniche, perdue dans une forêt abondante :
Quelques vues sur des lacs :
Nous arrivons en fin d’après-midi à El Carmen.
Nous cherchons où planter la tente…
La pelouse de la station essence nous semble propice et les employés nous affirment que le patron n’y verra sûrement aucun inconvénient. Il faut juste l’attendre histoire d’avoir son aval…
Nous attendons, attendons encore, pique-niquons sur le banc en guise de dîner… Toujours pas de patron !
Nous commençons à nous décourager. Toujours rien… Enfin si ! Une pluie torrentielle qui s’abat sur nous. Zut !
Nous nous réfugions à l’intérieur de la station autour d’une boisson en attendant la fin du déluge. Les employés ont pitié de nous et nous autorisent à monter la tente sans l’avis du chef… mais il pleut toujours…
Nous imaginons faire nuit blanche, ne rien monter du tout, et partir dès le lever du soleil en direction de Jujuy situé à 21 km.
Finalement, à quasiment minuit, la pluie cesse.
Motivation : nous montons la tente quand même. Les quelques heures de sommeil restantes seront tout de même les bienvenues…
La série noire se poursuit : la sangle tenant l’embout d’un des piquets de la tente se découd ! Rrrr…
Nous sommes usés, la tente tient quand même à peu près. Nous verrons cela tranquillement demain !
Bon repos et lever sous le soleil.
Gaëlle se motive à recoudre la tente avant de partir. Tout ce qui est fait n’est plus à faire !
Après quasiment 2h de travail, environ 7 aiguilles cassées, la réparation semble vraiment solide !
Mais… Quelle est cette petite pièce noire en plastique sur le sol ???
L’embout si méticuleusement placé avant d’attaquer la couture a du glisser sans que l’on s’en rende compte !
Punaise !!! Tout est à refaire !!!
Moral dans les chaussettes…
Nous décidons de ranger et de prendre la route quand même. Nous réglerons ça à Jujuy !
Les 21 km sont fatigants car nous sommes fatigués !
Arrivés sur Jujuy, nous trouvons refuge dans cette auberge :
Chambre de 6 et lits superposés à 3 étages !
Heureusement, nous sommes seuls !
Coucher à 20h : un record…
Les 13 h de sommeil et le petit déjeuner nous font le plus grand bien.
Gaëlle s’installe en terrasse et attaque un nouvel atelier couture avec la tente.
Quelle galère de défaire la couture de la veille : c’était vraiment du solide !!!
Après 2 ou 3 heures de travail, quelques nouvelles aiguilles brisées, notre tente est à nouveau fonctionnelle. Victoire !
Mais, cette fois-ci, c’est Suerte qui a crevé.
Avec la chaleur du soleil, la chambre à air a explosé :
Petite pause avant de se motiver à réparer :
Aymeric passe un bon moment de l’après-midi dessus mais la fissure est trop grande.
Il faudra finalement sortir une nouvelle chambre à air.
Entre temps, les postes de Gaëlle sont parus . Il s’agit de les imprimer (une vingtaine de pages), faire 8 choix (pas facile !), remplir toute la paperasse et scanner le tout aux parents pour qu’ils fassent suivre en France…
Nous décidons donc de rester un peu plus de temps sur Jujuy où nous avons internet et des cybercafés à disposition.
En ouvrant nos mails, nous découvrons que Pedro et Rita de Couchsurfing acceptent de nous recevoir !
Nous finissons la journée à l’auberge, y passons une deuxième nuit et prenons la route le lendemain matin pour nous rendre chez nos hôtes.
Nous sommes très bien reçus, ils sont vraiment sympas !
Rita est prof d’économie. Nous visitons l’une de ses écoles et rencontrons ses élèves.
Pedro adore le vélo !
Nous partageons de bonnes discussions lors des repas, Rita nous guide dans Jujuy sur son temps libre et quand ils sont au travail, Gaëlle en profite pour tenter d’effectuer ses choix d’écoles !
Nous y restons 2 nuits.
Photo de groupe, au réveil !
Le dernier jour, les choix de postes sont faits, les papiers envoyés. Réponse fin mai ou début juin !
Départ de Jujuy le jeudi 16 :
Tupac Amaru veille sur nous :
Nous croisons de nombreux clubs à son effigie :
Nous ne passons pas par le centre, et prenons directement la direction du Paso de Jama où nous serons dans quelques jours.
Nous avons 49 km d’étape aujourd’hui en direction d’ El Volcan.
Nous traversons Reyes, mangeons un burger à Yala.
Puis, pause photos dans le village de Léon, dédicace à mon filleul !!!
Jolie vue de là-haut !
Ensuite, une longue côte nous attend.
La route monte, monte, monte… Roland nous avait prévenus !
Après environ 15 km de montée, nous arrivons à El Volcan.
Dodo sous la tente dans le complexe sportif de Tupac Amaru (après avoir déplacé la tente car tout le village avait débarqué pour retirer sa bourse scolaire !).
Réveil le matin avec une classe en pleine séance d’EPS !
Nous reprenons la route, vendredi 17 avril, en direction cette fois-ci, de Purmamarca.
Nous sommes entourés de montagnes :
Nous traversons le village de Tumbaya :
Avec son cimetière perché :
Les couleurs des montagnes nous impressionnent à l’approche de la ville.
Le fameux Cerro 7 colores :
Plutôt joli.
Nous y trouvons une très bonne chambre bon marché,
avec terrasse, le luxe !
Quelques œuvres de Sabrina, la propriétaire des lieux :
Des tissus locaux :
Le 18 avril, nous partons pour la journée en stop, en direction de la Quebrada de Humahuaca.
Nous sommes pris successivement par un couple de français, une dame et son fils qui nous offrent le maté en route, un couple de locaux, un minibus, un vendeur automobile, 2 randonneuses ainsi qu’un gars du village. De chouettes rencontres à chaque fois !
Nous commençons par la visite d’Humahuaca :
Nous mangeons une pizza dans un petit troquet.
Puis nous escaladons l’imposant mémorial pour avoir une vue sur la ville :
Cimetière local :
Toujours Mafalda !
Nous nous rendons ensuite à Tilcara
et marchons vers la Pucara, village antique perché sur les hauteurs.
Pont d’accès :
Montagnes aux alentours :
Sculptures locales :
Nous y voilà :
C’est plein de cactus ici !
Cactus sec : son bois est énormément utilisé dans le coin : poutres, planches, objets de déco…
Retour en fin d’après-midi à Purmamarca.
Courses de ravitaillement pour nos 6 prochains jours de pédale en direction du Chili.
La nuit tombe déjà…
Il est temps d’aller nous reposer avant d’attaquer un dur tronçon : le Paso de Jama, nouvelle traversée de la Cordillère des Andes, 7ème passage pour nous de la frontière argentino-chilienne !
6 jours de vélo, 7 cols dont 2 plus hauts que le Mont Blanc, très peu de ravitaillement et des températures probablement négatives la nuit !
Admirez le profil :
Aïe aïe, ça va piquer !
1ère étape : Dimanche 19 avril, Purmamarca à l’entrée de Salinas Grandes, 55 km.
Étape qui commence avec une énorme ascension de 35 km pour passer de 2100m à 4170m !!! La fameuse Cuesta de Lipan, 2070 m de dénivelé positif !
7h30 de montée chargés : plus de 8 L d’eau avec nous en plus de nos affaires, car ce soir, nous dormons en pleine nature et nous avons de la nourriture pour 2 jours car pas de bled avant !
Autant le dire, on a sué…
Ici, c’est encore pépère :
Face à nous, le 1er mur :
Et voilà à quoi ressemblent nos 35 km de dur labeur :
Si si, devant c’est encore notre route !
On approche du but…
On y est !
Pause méritée en haut de ce 1er col :
Mais il ne faut pas traîner : la nuit approche et nous devons redescendre pour dormir un peu plus au chaud.
Bref, nous poursuivons (bien plus rapidement, heureusement, grâce à la pente…) jusqu’au km 58 où nous retrouvons les 3 cyclos Suisses que nous avions rencontrés à Purmamarca et qui nous ont doublés dans la montée.
Ils ont trouvé un bon spot de bivouac dans une ruine qui nous offre une enceinte murée et donc, une bonne protection contre le vent.
Bonne soirée à 5.
Joli coucher de soleil !
Et, dodo un peu frais sous la tente à environ 3500 m d’altitude !
2ème étape : Lundi 20 avril, entrée de Salinas Grandes à Susques (village), 78 km.
Après un bon petit déj et le rangement du bivouac, nous voilà prêts pour la suite de l’aventure !
Le début est facile : fin de la descente en direction de la saline :
Nous y arrivons rapidement. Vigogne en supplément !
Nous y retrouvons nos amis partis un bon quart d’heure plus tôt :
Bonne halte pour nous, histoire de prendre quelques clichés…
C’est magnifique !
Ici, les artistes sculptent le sel :
Il est ensuite temps de repartir…
Nous roulons au cœur de la saline sur de nombreux kilomètres…
Véritable plat qui se poursuit encore à la sortie de la saline.
43 km de bonheur !
Nous y croisons d’autres vigognes :
des paysages grandioses :
des sommets enneigés,
et même des ânes !
Enfin, une nouvelle ascension nous attend avant d’entrer dans Susques : un bon 15 km de montée avec 440 m de dénivelé positif :
Cactus,
lamas,
belles montagnes…
Nous finissons l’étape par une descente de 14 km,
pour enfin trouver Susques :
Nous sommes à 3640 m d’altitude, le soleil se couche, la température chute.
L’idée est quand même de bivouaquer (pas le budget d’une hospedaje)…
Alors que nous faisons nos courses pour le repas du soir, une dame nous accoste et nous questionne pour savoir où nous allons dormir.
Trop inquiète à l’idée de nous voir dormir sous la tente par ce froid, elle nous ouvre la porte de sa nouvelle maison (non encore habitée) où nous trouvons un confort inespéré.
Lit, douche chaude, wc,
salle à manger : au top !
Encore un magnifique coucher de soleil :
Et surtout, une très bonne nuit au chaud !
3ème étape : Mardi 21 avril, Susques au Salar d’Olaroz, 57 km.
Vue sur Susques le matin :
Départ plus tardif que prévu, le « supermarché » qui devait ouvrir à 7h, n’ouvre qu’à 8h15 ! ça arrive souvent ici… Nous devons absolument y passer pour acheter nos provisions des 4 prochains jours !
Courses effectuées, petit déj avalé, affaires rangées et chargées sur le vélo, nous quittons la maison et passons voir Silvina et sa famille (les proprios) pour les remercier.
Nous leur offrons nos derniers pesos : passage de la frontière chilienne dans 2 jours : on change de monnaie !
Puis, nous nous mettons en route…
Presque 20 km de montée pour arriver à 4100m (3ème sommet sur 7 !).
Joli : nous croisons des lamas,
des montagnes,
et des dunes aussi !
Eau gelée !
Nous sommes contents d’arriver là-haut et de voir que nous approchons du Paso de Jama…
Nous pensons pouvoir redescendre tranquillement… mais le vent nous joue des tours et nous n’avançons pas !
Encore pire sur le plat qui suit !
Joli salar (c’est celui d’Olaroz, plus petit que les Salinas Grandes)…
mais le vent y souffle fort !!!
Nous avions imaginé rouler en une seule fois jusqu’à Jama si les conditions étaient bonnes, c’est raté…
Nous devrons bivouaquer en route.
Sur notre plan, figure juste une ferme, mais encore à quelques kilomètres et nous sommes KO !!!
Notre bonne étoile veille sur nous : l’entreprise qui exploite le salar, pour y récupérer le lithium notamment, a ouvert un superbe centre d’information touristique il y a à peine 3 mois sur notre route !
Nous nous y rendons, pensant planter la tente quelque part à l’abri du vent…
Nous y retrouvons nos compagnons suisses partis plus tôt le matin et stoppés au même endroit par la bise…
Empanadas, thé, gâteau offerts et dodo au chaud : une pièce nous est prêtée pour la nuit !
4ème étape : Mercredi 22 avril : Salar d’Olaroz à Jama, 62 km.
8h30, nos copains se mettent en route, ils souhaitent faire plus grande étape que nous.
Photos de groupe avec Maria, l’adorable employée du site :
(Côté cyclistes, de gauche à droite : Benjamin, Rafael et Federico)
Équipement de leurs vélos :
Et c’est parti !
9 h : Wahou, record pour nous ! Nous prenons la suite…
Il fait frais à cette heure.
Pas trop de montée aujourd’hui mais encore du vent l’après-midi !
Nous passons de 3940m à 4130m et croisons des vigognes.
Toujours entourés de sommets enneigés.
Nous arrivons à Jama en fin d’aprem. Nous pensions y trouver uniquement le poste frontière, finalement, il y a même un village ! Nous aurions pu porter moins de provisions, dommage…
Après recherche de dodo, nous plantons la tente dans une maison abandonnée que l’on nous a indiquée afin d’être protégés du vent et d’avoir plus chaud !
Des mochileros (voyageurs avec sac à dos) nous rejoignent sur le site.
Dodo tôt : nous sommes fatigués !
5ème étape : Jeudi 23 avril : Jama à Laguna agua caliente, 50 km.
Lever, p’tit déj et rangement du bivouac. C’est frais le matin à 4130m ! Heureusement que nous étions à l’abri de la maison !
Passage à la douane. Un peu long. Ils sont très rigoureux : notent le modèle de notre vélo, vérifient le contenu de nos sacoches et ne laissent pas passer nos compagnons mochileros de la veille (sans argent liquide en poche) !!!
Nous décollons de Jama vers 10h45.
Grimpette de 5 km jusqu’à la frontière avec le Chili.
Vue du haut :
Nous venons de faire nos derniers coups de pédale en Argentine où nous ne reviendrons plus durant ce voyage…
Nostalgie : c’est un pays magnifique, aux paysages incroyables et dont la population a vraiment le cœur sur la main !
Nous voilà à la porte d’entrée du Chili.
Photos devant les panneaux :
Encore 7 km de montée côté chilien… Enfin, pas si durs…
Nous poursuivons sur une grande plaine magnifique sur les 1ers kilomètres,
puis infernale avec le vent qui se lève !!!
Oh, un zorro !
La route se met à descendre mais nous sommes toujours en difficultés !!!
Vous avez reconnu le signe Wed’ze dans les nuages ?
Nous pensions rouler jusqu’au km 83 côté chilien, nous n’y parvenons pas : trop de vent !
Nous poussons au maximum et stoppons vers 18h30 à encore 112 km de San Pedro, à la Laguna agua caliente (4290 m d’altitude), histoire d’avoir le temps de planter la tente, nous changer et manger avant la nuit noire et le grand froid !
Joli décor :
Magnifique coucher de soleil là-haut,
et superbe ciel étoilé…
Nous enfilons un maximum de vêtements pour dormir : chaussettes chaudes, collant thermique, cuissard polaire long par dessus, tee-shirt manches courtes, tee-shirt manches longues, polaire, col en laine mérino, bonnet péruvien pour Gaëlle :-) Avec le duvet fermé au maximum, la capuche bien serrée autour du visage, mission accomplie : elle a réussi à dormir !!!
Aymeric par contre a eu plus froid et a peu dormi : il était un peu moins couvert :-(
6ème étape : Vendredi 24 : Laguna agua caliente à San Pedro de Atacama, 112 km !
Réveil à 6h30 : Aymeric ne peut pas se lever : trop mal dormi ! Nous repoussons un peu l’échéance. Lever à 7h30 finalement. Il fait déjà un peu moins froid qu’il y a une heure, mais il a gelé sur la tente, les duvets sont un peu mouillés avec la condensation et le compteur rangé dans la sacoche de guidon à l’intérieur de la chambre indique 4 degrés ! Il fait bien plus froid à l’extérieur et n’imaginons pas la température de cette nuit !!!
Petit déj dans le hall histoire d’avoir un peu plus de chaleur…
Vers 9h45, le camp est replié et nous prenons la route.
Rien que 3 cols à passer aujourd’hui et 112 km à parcourir ! Enfin, il paraît qu’une descente de 60 km nous attend pour la fin alors, c’est jouable !
Nous quittons notre lagune,
et poursuivons dans notre grand désert :
1ère ascension : correcte sur le début, puis, horrible : 16 km au total mais les 6 derniers sont vraiment piquants : de vrais caracoles (épingles à cheveux). Nous devons monter à 4830 m. Sur la fin, nous sommes carrément contraints de nous arrêter tous les 100 m pour reprendre notre souffle !
Vraiment dur ! Mais pas de réel mal de l’altitude : nous sommes juste essoufflés bien plus rapidement que d’habitude !
Enfin !
Nous arrivons au sommet :
Petite récup’ et en route : chouette descente méritée de 13 km…
…jusqu’au site où nous pensions dormir la veille !!!
Pique-nique rapide et reprise du chemin.
Montée rapide jusqu’au col à 4740m, on commence à être habitués !
Dans la descente-plat qui suit, nous croisons un camping-car breton, 1er véhicule à s’arrêter pour savoir si tout va bien ! Bonne rencontre et discussion ensemble.
Nous repartons. 500m plus loin, un 4×4 s’arrête, nos copains suisses en descendent !
Ils n’ont pu faire la traversée à vélo car l’un d’entre eux a eu un accident avec un camion, heureusement sans gravité, juste à la sortie du salar d’Olaroz où nous les avons quittés !!! Il a traversé la route sans regarder et n’a pas vu le camion qui venait. Ils se sont percutés légèrement. Résultat : un gros hématome dans le bas du dos, une énorme frayeur, mais visiblement rien de cassé : ouf !!! Ils ont fait du coup toute la route en stop jusqu’à San Pedro de Atacama et reviennent en voiture pour profiter davantage des paysages ratés.
Ils nous encouragent, nous proposent du ravitaillement mais nous avons tout ce qu’il faut !
Nous poursuivons pensant être bientôt en haut.
Malheureusement, notre superbe carte jusqu’ici, s’avère moins précise sur cette partie !
Nous arrivons au sommet : 4850m d’altitude sans réelles difficultés cette fois-ci : la pente est plus douce et côté air, nous sommes visiblement acclimatés.
Vue du haut :
Nous pensons attaquer rapidement la descente… mais celle-ci n’arrive jamais ! Nous grimpons une belle montée et que voit-on au sommet ? La même !!! Cela dure environ 20 km ! Vraiment dur pour le moral, d’autant que nous avons la contrainte temps qui nous limite : il fait nuit à 19h30. L’idéal serait d’arriver à San Pedro avant : pas vraiment envie d’un autre bivouac au grand froid et nous n’avons plus grand chose à manger !
Finalement, la belle descente de 60 km n’en fait que 40 ! Nous y arrivons vraiment usés. Nous enfilons nos épaisseurs et nous nous lançons !
40 km, qui pour le coup, sont vraiment de la descente ! Nous filons à grande vitesse (enfin quand même raisonnable : il ne s’agit pas de rater un virage !) et nous arrêtons régulièrement pour faire refroidir un peu les freins !
Vue sur le volcan Licancabur (5900m) :
La nuit commence à tomber, il nous reste 15 km !
Heureusement, la pente est moins ardue et il y a vraiment peu de passage.
Nous mettons les lumières et poursuivons doucement.
Nos copains en voiture sont de retour de leur excursion, ils nous encouragent : plus que 10 km !
Nous arrivons dans le noir à San Pedro, trouvons leur auberge où nous pensions les rejoindre mais il n’y a plus de place.
Après étude de marché, nous nous installons donc dans une autre auberge plutôt sympa où nous avons notre propre chambre, terrasse, internet, et où nous allons établir domicile pour 6 jours : vacances et repos mérités !!!
Quel voyage!!! C’est de plus en plus tripant… Je ne sais pas comment vous faites pour grimper à cette altitude avec le manque d’oxygène… Courage les amis. Profitez en encore au max. Bises , Cbass
salut, c’est toujours avec régale que j’apprécie toutes vos photos, profitez
Nous sommes bien arrivés à Lima. Yes !
Nous avons bien reçu ton mail.
A bientôt !
Petit coucou après avoir encore une fois passé un bon moment à regarder vos photos… Quelle chance de pouvoir faire cette aventure…
Faudra me raconter tout ça devant un bon petit thé Aymeric !!
Bises !
Alors…Adios Argentina!!! Quels beaux panoramas colorés de ce pays dans votre blog!
J’ai observé les photos en détail et je suis aussi nostalgique…
Actuellement vous traversez la Bolivie, sa géologie époustouflante et ses nuits trés froides! Rien n’est impossible!
Je suis sûre que vous allez trouver sur votre route 2ponchosboliviens bien chauds en laine de vigogne!
Bonne chance à vous et à Suerte…il est incroyablement résistant ce vélo!
Pouahhh! Vous êtes des malades! La suite, avec les « salars » va être folle!
Bonne route!
coucou mademoiselle bonnet et monsieur Aymeric c’est super beau ce que vous découvrez maintenant vous êtes au chili à l’ école saint joseph tout se passe bien pour l’ instant c’est la fin des vacances de Pacques Bonne route de julie Lemonnier
Salut les cousins
vous allez avoir un taux d’hémoglobine au plafond vous avec cette altitude! pas besoin de dopage, vous serez deja bien optimisé pour le prochain tour de france.
ca y est vous arrivez bientot dans le salar bande de petits veinards. mais je vois que vous avez deja gouté aux belles étendues blanches à perte de vue. vos photos sont terribles. si vous arrivez à me ramener un petit lama, j’aimerai bien le mettre dans mon jardin pour qu’il tonde la pelouse.
quand vous rentrerez, faudra qu’on se fasse des sorties en tandem, mais faudra nous tirer avec une laisse, on n’aura pas votre entrainement ni vos globules rouge!
bizzzzz!!!
alixe
Enorme !! Avec l’altitude et la bagarre avec le vent la pente prend une autre dimension! Plein de photos, même en ayant fait une petite partie du trajet il y a un mois je me régale!
Je pense que vous êtes en Bolivie maintenant, et progressivement la température devrait remonter! J’attends la suite ! Ayant fini je vis votre voyage par procuration!