Du 1er mars au 4 avril : Ushuaia à Cafayate

Mariano est parti hier matin pour quelques jours : il va faire office de porteur pour l’équipe de tournage d’une émission française en Terre de feu.
(Nous apprendrons plus tard qu’il s’agissait de l’émission Dropped qui a eu un accident d’hélicoptères ensuite à la Rioja !)
Nous ne nous croiserons plus : il revient jeudi et nous serons déjà partis en direction de Cordoba. :-(
Au-revoir difficile… Nous espérons vraiment l’accueillir à notre tour en France où il a l’intention d’aller faire un tour prochainement.
Nous restons ainsi à 2, chez lui, avec son chien dont nous remplissons la gamelle :-)
Journée du 28 février : repos dans sa maison. Quel plaisir d’avoir un chez nous !
Le 1er, Marine, une amie française de Mariano, passe à la maison et nous dépose au parc national Lapataia.
Splendide !
Des eaux turquoise et transparentes :
Magnifique lieu alliant mer et montagne :
De drôles de boursoufflures sur les arbres tordus par le vent :
Ah oui, vous attendiez la nouvelle coupe d’Aymeric !!!
Il a perdu ses cheveux, sa barbe…
et au moins 10 ans dans tout ça ! ;-)
Bonne promenade.
Nous poussons jusqu’à Bahia Lapataia :
Puis, rentrons en stop avec ce couple d’Argentins :
Nous croisons un zorro :
Nos chauffeurs nous emmènent voir le lago Roca,
et le train du bout du monde (train autrefois utilisé par les bagnards qui allaient couper du bois dans le coin).
Chouette rencontre.
Nous rentrons à la maison après un dernier passage dans le centre.
Quelques photos avant le départ : nous embarquons demain !
Salon :
Salle à manger :
Et notre chambre ou le bureau :-) :
Empanadas, vino et dodo !
Lundi 2 mars : jour de départ.
Les paquets sont prêts :
Grand merci, Mariano, pour tes sacs de marchandises, ton scotch, ton film, tes étiquettes et marqueurs !
Nous rangeons les lieux et un taxi-flet nous dépose à l’aéroport :
Dernières vues sur Ushuaia :
Enregistrement sans souci.
Juste une question : « Il y a combien de vélos là-dedans ? ».
Nous croisons les doigts pour retrouver notre tandem intact à Buenos Aires où nous devrons le réenregistrer pour le second vol pour Cordoba !
Voilà notre avion :
Et le tandem !
Comment le monter ???
Après Suerte, à nous d’embarquer…
Vue superbe, avec coucher de soleil sur Ushuaia au décollage.
Atterrissage illuminé sur la capitale en pleine nuit.
Deux instants magiques mais malheureusement nous ne pourrons vous les partager : l’appareil photo est resté dans le sac.
Zut ! :-(
Arrivée vers minuit à Buenos Aires.
Nous récupérons l’ensemble des bagages et les réenregistrons sans problème.
6h : 2ème avion, Buenos Aires – Cordoba !
Cette fois-ci, nous avons l’appareil : lever du soleil !
Pas mal non plus…
Arrivée sur Cordoba un peu couverte :
La chaleur nous assomme. 30 degrès, temps humide, et nous ne sommes plus habitués…
Nous nous dirigeons vers le tapis des bagages.
On nous livre le tandem intact : ouf !
Nous récupérons le 1er sac… Bien.
… mais pas le 2ème !!!
Nous attendons un peu, beaucoup… Toujours rien.
Plus de bagages sur le tourniquet. Gloups !
Le paquet contient 2 sacoches avec toutes les affaires de Gaëlle + toutes les pièces de réparation du vélo, les outils, les disques de frein ! Les pédales ! Les cartes et le réchaud notamment…
La loooose !
Pas l’ombre de ce sac dans l’aéroport, ni dans le vol suivant.
Appel à Buenos Aires : pas de sac non plus à l’aéroport.
Nous ne pouvons monter le tandem… Pas de pédales : on ne peut pas pédaler !!! Pas de disque, on ne peut pas freiner…
Nous arrivons en plus crevés, avec une bonne faim !
Nous remplissons les papiers, blâmons, négocions un petit déj offert à l’aéroport (ça fait du bien…), mais toujours pas de sac !!!
Nous commençons à bien stresser : comment retrouver toutes ces pièces du vélo ici ? Quelles paperasses à faire !!! Combien ça va nous coûter ??? Qu’est-ce qui va être pris en charge ?
A ce moment, le type du service réclamation bagages arrive… avec notre sac !!! Yahou !!! Il a été mis dans un des vols suivants par erreur !
Bref, finalement, tout va bien.
Nous récupérons le tout, trouvons un coin tranquille dans l’aéroport et remontons le vélo plus détendus, sous le regard curieux des voyageurs :
A nous Cordoba !
Nous enfourchons Suerte et prenons la direction du centre : une vingtaine de kilomètres bien meilleurs qu’à la sortie de Buenos Aires…
Passage par le centre puis direction la casa de Willy et sa famille qui nous reçoivent chez eux dans le cadre de Warmshower.
Nous passons 3 jours et 4 nuits superbes en leur compagnie.
Visite de la ville avec Willy ou seuls :
Maquettes des bateaux de Christophe Colomb :
Musée de la mémoire de la dictature :
Eglise :
La place San Martin :
Musée de Paléontologie :
Acrobates en ville :
Ancienne prison de femmes transformée en paseo culturel :
Cathédrale :
L’une des tours n’a jamais été achevée :
Echecs en ville :
Fleuriste :
Ancienne mission Jésuite :
Son église :
La vierge Marie enceinte, ce n’est pas tous les jours qu’on la voit représentée comme ça !
Encore le centre :
De bons repas tous ensemble et des échanges de recettes…
Ici, on essore la salade dans le sèche-linge :-)
Aymeric en a même profité pour faire recoudre ses sandales chez un cordonnier !
Asado de départ :
Juan, notre grand chef cuisto, en action :
Un régal !
Départ le lendemain matin, samedi 7 mars, après un essai tandem avec Willy,
et quelques photos :
Encore merci à vous tous pour votre accueil !
Willy nous guide sur les 1ers kilomètres avec sa propre monture déjà emmenée au Brésil.
Dernières photos, au-revoir, et à bientôt en France !!!
Nous voilà sur la route en direction de Bialet Masse, 50 km plus loin.
École d’aviation militaire à la sortie de la ville :
Arrêts de bus en mosaïques :
Pause pique-nique à l’ombre d’un arbre : il fait chaud, une trentaine de degrés !
Après avoir longé l’autoroute sur une voie parallèle, nous bifurquons vers une route plus tranquille et pittoresque qui suit les rives d’un lac.
Ski nautique en vue !
Nous passons un barrage aux vannes ouvertes : surplus d’eau en ce moment !
Jolie vue :
Goûter avec les pêcheurs :
Les bateaux en toile de fond :
Nos amis nous offrent même une part de tarte au membrillo, fruit local qui se fait beaucoup en confiture.
Une belle photo avant de repartir :
En fin de journée, nous arrivons à Bialet Masse.
Nous sommes super bien accueillis par Daniel chez les bomberos :
Nous pouvons passer la nuit dans cette salle de formation :
Dimanche 8 mars, nous nous réveillons avec l’idée de poursuivre notre chemin… mais une crevaison nous retarde.
Réparation avec José, nous en profitons pour changer les plaquettes de frein arrière pour la seconde fois : elles sont totalement usées !
Il ne nous en reste plus de rechange, et, nous n’avons toujours pas réussi à en trouver ici, en Amérique du Sud, malgré tous les magasins arpentés.
Bruno, le fils de Daniel, nous trouve une opportunité sur Cordoba depuis son internet mobile.
Changement de plan : nous sautons sur l’occasion. Demain, nous retournerons en bus à Cordoba pour les acheter.
Les bomberos nous invitent à leur table de déjeuner :
Et nous passons l’aprem sur place en leur compagnie avant de dormir une deuxième nuit dans notre salle de cours à l’étage.
La 2ème visite de Cordoba est fructueuse : nous en revenons avec 2 jeux de plaquettes flambant neufs !
Retour à la caserne en début d’aprem.
Quelques photos de départ :
Et en route pour la ville suivante : la Falda, située à 26 km plus au nord.
Il fait une chaleur de plomb !
Nous passons devant « Carrefour » :
Admirons les jolies vues depuis le vélo :
Très vite, nous arrivons à destination.
Quelques images prises en ville :
Nous faisons une bonne pause sur une place arborée :
Passons devant l’église :
Et rejoignons le cuartel de bomberos :
Nous passons la nuit dans la cuisine. :-)
Le 10, nous quittons Maxi et ses compagnons pour nous diriger vers Cruz del Eje.
Photos de départ :
En route !
Le temps est un peu plus couvert que la veille, heureusement : il fait déjà bien chaud comme ça !
En arrivant à Capilla del Monte, au bout de 30 km, nous sommes déjà fatigués : ça grimpe un peu et nous ne sommes toujours pas acclimatés à la chaleur.
Nous décidons de faire notre pause déjeuner dans le centre et d’aviser ensuite : poursuivre jusqu’à Cruz del Eje ou passer la nuit sur place, on verra !
Pour finir, même pas besoin de réfléchir, avant d’entrer en ville, une voiture s’arrête et son chauffeur, Carlos, nous interpelle.
Il se doute que nous sommes cyclo-touristes et nous propose de venir déjeuner chez lui et de nous héberger un ou plusieurs jours !
Ses 2 filles voyageant en ce moment grâce à Couchsurfing, il a envie de rendre la pareille à d’autres voyageurs.
Il nous indique la route de sa maison et nous sommes ravis de nous y rendre.
Nous faisons la rencontre de sa femme Susana, tout aussi sympathique !
Poulet rôti – frites tous ensemble, puis, direction la maison de leur fille partie en voyage, située juste derrière, qu’ils nous prêtent pour autant de temps qu’on le souhaite !
Irréel !
Nous y restons 2 nuits, le temps de bien nous reposer :-)
Vue du jardin :
La rue au coucher du soleil :
Petit tour nocturne en ville, hantée par les ovnis selon les locaux (si si !) :
Énorme merci Susana et Carlos, ces 2 jours en votre compagnie furent exceptionnels !
Jeudi 12 mars, la route nous attend : nous quittons Susana et Carlos avec toujours ce même pincement au coeur : nous serions bien restés plus longtemps mais notre projet est d’itinérer alors nous repartons…
Direction Cruz del Eje, cette fois-ci pour de bon : 41 km.
Jolie route mais avec la chaleur, nos freins changés récemment touchent et nous ralentissent.
Nous sommes contents d’arriver. Vue à l’entrée :
Nous nous posons un peu sur la place.
Après un pique-nique repos, nous cherchons où dormir et finissons au cuartel local.
Dodo dans le vestiaire des dames :
Départ le lendemain en direction de Paso Viejo.
Au-revoir au cuartelero du jour et photo devant la jolie 4L :
Nous passons par la cathédrale vue la veille depuis les hauteurs :
Pause du midi à la terrasse d’un café de Villa de Soto :
et visite du musée du miel voisin :
Après une bonne étape de 45 km, nous arrivons au village de Paso Viejo.
Il est tôt, nous profitons de la jolie place, faisons la rencontre de nombreux jeunes qui y jouent (ceux-ci n’ont école que le matin) :
Nous attendons la sortie du tour de l’après-midi (car ici l’école fonctionne à la demi-journée) pour demander à l’équipe enseignante si nous pouvons planter la tente dans le jardin de l’école.
La directrice n’étant pas là, cela sera impossible mais l’enseignante abordée nous emmène à l’église où l’on nous prête cette maison paroissiale inoccupée :
Notre chambre (peut-être l’ancienne du curé) :
Le 14/03, nous quittons les lieux après une connexion internet sur la place publique.
Aujourd’hui, l’étape est plus désertique.
59 km jusqu’à Castro Barros.
Totem croisé en chemin :
Pause déjeuner à Serrezuela seul village sur notre route :
Puis, passage d’un petit tronçon de salar et changement de province : Adios Cordoba, ahora estamos en la provincia de La Rioja !
Nous arrivons à Castro Barros et découvrons un mini village sans eau courante.
Poste de police abandonné :
Nous nous installons sous le porche du mini terminal de bus.
Après une attaque de juanitas (cafards !), nous renonçons à dormir à la belle étoile et montons la tente.
Nous y dormirons plus sereinement !!!
Dimanche 15, départ pour Chamical : 62 km.
Les vautours nous survolent :
Pique-nique le midi à Chanar dans un tout petit kiosco où les propriétaires nous sortent une table, des chaises et un poulet rôti – salade de tomates, pour 3 francs 6 sous !
Bienvenu pour un dimanche où nous avions peur que tout soit fermé…
Encore quelques kilomètres,
et nous voilà à Chamical.
Nous tentons le camping municipal mais il est abandonné et l’on n’y trouve plus d’eau.
Nous allons donc voir nos amis bomberos qui nous acceptent avec notre tente dans leur cour :-) :
Lundi 16 mars, départ pour Patquia, 63 km plus loin.
Pause déjeuner à Punta de los LLanos, sur la place, avec pour spectacle toute une fourmilière qui s’active à récupérer nos restes. La concurrence est rude avec les chiens affamés du coin !
De nouveau en route :
Arrivée à Patquia en fin d’aprem.
Petit tour en ville.
La mairie :
La radio locale :
Le terrain de jeu :
L’hôpital :
Nous plantons encore la tente sur le terrain des bomberos :
et faisons la rencontre de Miguel, Paula et une petite partie de sa famille (elle a 9 enfants !)
Ici, sa fille et se petite-fille :
Et, le dernier de la famille (son petit fils) :
Curieusement, ces bomberos n’ont pas l’eau courante et sont en coupure d’eau !
Photos le lendemain matin avant le départ :
En route pour la capitale de la province : La Rioja, 72 km.
Crevaison, atelier réparation et pause déjeuner, du coup, au poste de gendarmerie situé à mi-chemin.
Merci au personnel de la voirie qui nous a aidé et encouragé dans notre dure labeur ! :-)
Nous reprenons la route, c’est déjà la fin de la journée…
Avec ce petit imprévu, nous arrivons de nuit à la Rioja (coucher du soleil à 20h).
Saint-Nicolas nous accueille :
Nous nous dirigeons vers le cuartel que l’on nous a indiqué mais il appartient à la police et nous n’y avons pas accès.
L’un des officiers nous indique celui des bomberos volontarios.
Nous nous y dirigeons, et finalement, le 1er contact se fait avec les membres de la brigade des incendies forestiers qui nous donnent l’accès à leur terrasse sur les toits.
Nous y sommes super bien et y restons 3 nuits, le temps de nous reposer un peu,
et de visiter la capitale provinciale, belle surprise !
Une baignoire en peau de vache pour écraser le raisin !
La cathédrale :
En restauration :
Fido Dido est dans la place !
Nous faisons la rencontre d’un cycliste éphémère :
Photo ici à son jour de départ.
2 jours plus tard, lorsque nous le recroiserons, il aura déjà revendu son vélo. En même temps, il n’avait pas de freins…
Notre escale à la Rioja nous permet aussi de faire une escapade au parc national Talampaya.
En route vers le canyon !
Peintures et gravures rupestres en prime :
Parois gigantesques :
Nous paraissons minuscules dans cet environnement !
Petit jardin botanique :
Apéro ! C’est pas beau ça ?
Énorme !
Mais il est temps de rentrer…
Une sauterelle vue en route :
Retour à la brigade des images plein la tête.
Vendredi 20, nous quittons l’équipe en direction de Sanagasta, ville située à 29 km.
Superbe parcours zigzaguant entre les montagnes toutes vertes :
Belle grimpette, passage d’un tunnel, puis arrivée sur un lac :
Couleurs de roches encore impressionnantes :
Plutôt joli :
Dommage, le bar-deltaplane est fermé…
Mais nous voyons un dinosaure :
De là, la route descend davantage et nous arrivons rapidement à Sanagasta :
Ici, on pratique le longboard en compétition !
Nous pensons nous poser dans un petit hôtel repéré dans le routard mais ses prix ont bien augmenté et la piscine y est vide.
Pas la peine !
Nous tournons un peu en ville et finissons dans le jardin de la « défense civile » :
Le lendemain, avant de partir, nous prenons quelques photos avec l’équipe :
Puis, nous montons sur Suerte et prenons la route d’Aminga.
Le soleil est rude et ça grimpe !!!
Et il y a des serpents…
Mais encore une fois, nous en prenons plein les yeux…
Une tyrolienne sur le chemin :
Paysages depuis la fameuse côte de Huaco (8 km) :
Nous mangeons à Las Penas ce que nous trouvons, c’est-à-dire, pain casero, confiture et tartelettes !
Puis, nous poursuivons la route qui descend davantage. Ouf !
Nous arrivons à Aminga après 58 km.
Passage habituel par la place :
Wifi et salle informatique pour tous dans ce petit village !
Nous poussons vers le camping qui s’avère être peu attrayant.
Passage devant une bodega :
Nous reprenons finalement la route de la place et plantons la tente, après autorisation, dans le jardin de l’église :
Santiago, jeune étudiant de la Rioja partage notre spot. Il fait sa 1ère sortie en sac à dos : un weekend expérimental.
Lever tranquille, au-revoir à Santiago qui repart en stop :
et mise en route vers Aimogasta :
Courte étape de 35 km majoritairement en descente ! :-)
Arrivée rapide en ville.
L’entrée est plutôt sale ! Beaucoup de déchets jonchent le sol aux abords d’une décharge à ciel ouvert.
Plus loin, une fête s’organise : repas offert à tous les cueilleurs d’olives :
En ville, une jolie place nous accueille le temps d’un pique-nique et d’une réparation de crevaison : encore !
L’occasion aussi de faire la rencontre de nombreux jeunes du coin :
Nous prenons ensuite la route du cuartel où nous sommes reçus les bras ouverts par les bomberos locaux :
Blase nous déguise même en pompiers et nous fait tester la lance à incendie !
Nous y passons 2 nuits, histoire d’avancer un peu le blog notamment… mais la connexion s’avère finalement insuffisante.
Le 24 mars, nous prenons la route pour Alpasinche :
Nous y arrivons rapidement.
C’est un tout petit village situé à 41 km au nord d’Aimogasta.
Comme il a plu sur la route, nous nous offrons un café dans cet unique kiosco-comedor pour nous réchauffer et en profitons pour demander si nous pouvons planter la tente dans le jardin.
Validé !
Pizza-cerveza-dodo.
Petit-déj au comedor, le lendemain matin.
Il pleut mais nous avons une belle étape à faire alors nous ne traînons pas. La pluie va surement vite s’arrêter…
En fait, elle nous accompagne sur les 75 km jusqu’à Londres !!! Dur ! Et pas un bled entre les deux…
Nos premiers coups de pédale sur la fameuse route 40 sont loin d’être les meilleurs !
Nous arrivons trempés à destination.
Le toit de l’hospedaje « Las canas » nous est salvateur :
Son jardin est magnifique !
Nous y trouvons une chambre rien que pour nous :
Des douches chaudes.
Et surtout y faisons une belle rencontre : Dolores et Pedro, un couple d’Argentins bien sympas qui s’étaient déjà arrêtés sur la route pour savoir si nous ne manquions de rien :-)
Ce sont les 40 ans de Pedro alors on se concocte un bon repas…
Admirez l’oeuvre de Dolores :
Un régal et une très chouette soirée !
Nous nous quittons le lendemain midi (car la grasse mat’ fut bonne !) :
Et nous partons à pied en direction des ruines d’El Shinkal.
Orangers sur le chemin :
5 km de marche dont quelques uns en stop avec Roberto, un producteur de noix local.
Et nous y voilà :
Retour à l’auberge, chargement du vélo, au-revoir aux proprios et départ :
Direction Belén, pas très loin, car il est déjà tard.
Un panneau que nous croisons très souvent :
Arrivée en ville :
C’est le complexe multi-sports qui nous accueille dans son jardin :
Chouette bivouac, on se croirait au camping !
Nous assistons à l’entraînement de basket et à un match de paddle.
Nuit étoilée.
Sur les montagnes, Marie nous guette :
Le lendemain, nous quittons tranquillement le club en direction du centre.
Stop pique-nique sur la place :
Puis, en route vers Hualfin : 55 km.
Joli parcours.
ça grimpe et il fait chaud !
En fin d’étape, un rio nous coupe la route alors qu’il se met à pleuvoir :
Pas de souci, on enlève les chaussures, on défait les sacoches de devant et c’est parti !
Belle grimpette ensuite avec des vues superbes :
Et nous redescendons sur Hualfin où nous plantons la tente dans le jardin d’une estancia :
L’ancienne usine :
Nous quittons les lieux le lendemain matin (28/03) :
Petit tour dans le centre :
Joli point de vue :
Et nous nous rendons aux thermes situés à l’entrée de la ville.
Un ripio de 5 km nous y mène.
Il zigzague aux pieds de montagnes aux couleurs irréelles :
Nous devons franchir un autre rio, plus profond que la veille.
Une Gol (un modèle de chez Wolkswagen ici) y est bloquée.
Nous aidons à essayer de la sortir mais c’est finalement un tracteur qui y parviendra.
La traversée à vélo se fait sans embuche.
Nous arrivons aux fameux thermes qui s’avèrent être de simples douches-baignoires !
Nous qui pensions y trouver des piscines…
Nous ne sommes pas venus pour rien : nous nous baignons quand même !
Et puis, finalement, ça fait plaisir de retrouver une baignoire après 7 mois de voyage !!!
Nous voilà tout propres et sur le départ :
Nous retraversons le rio :
Et en route pour Los Nacimientos, à une vingtaine de kilomètres.
Pas très loin mais ça grimpe !
Sans compter que nous sommes à plus de 2000 m d’altitude…
Nous plantons la tente sur un spot d’asado municipal :
Et nous avons de la visite… Pas très rassurant celui-ci !
Le 29, nous réenfourchons Suerte en direction de Punta de Balasto, 71 km plus loin :
Grand soleil et superbe route entourée de montagnes enneigées !
Un peu désertique aussi…
Mais quand même peuplée :
Pause déjeuner à l’ombre d’une chapelle :
Et derniers kilomètres :
Nous arrivons.
Pause sur la place puis dodo dans le jardin de l’église avec pour voisins un couple d’Argentins.
Osfaldo fait la route à vélo.
Mirta le suit avec la voiture et la caravane pliante.
Bonne soirée ensemble autour de pizzas.
Nous nous quittons le lendemain matin.
Nous poursuivons en direction du nord et eux vers le sud…
Sortie de Punta de Balasto :
En route vers Santa Maria !
Montagnes, piments, vignes nous entourent :
Route rapide.
Déjeuner dans un petit comedor à l’arrivée.
Puis, nous nous dirigeons vers le camping municipal, quasiment gratuit !
Bon emplacement : eau, électricité, douches chaudes, asadors, tout y est !
Le 31 mars, nous quittons les lieux tranquillement en direction du centre.
De belles fresques ornent les murs :
Faune locale :
Jeremy et Jonathan, rencontrés sur la place :
Courses de ravitaillement et en route pour Quilmes où nous comptons bivouaquer à l’entrée des ruines.
Pique-nique à Amaicha del Valle :
Et nous poursuivons…
Nous passons devant le musée de la Pacha Mama :
Puis, à travers de chouettes décors :
Arrivée à Quilmes :
Sur la fin, nous parcourons 5 km de ripio un peu dégueux avec une jolie vue, heureusement…
et trouvons un bon spot de camping au bout, au niveau de l’entrée du parc :
Joli coucher de soleil et nuit étoilée.
Mante religieuse ou phasme au petit déjeuner :
Les responsables du site préparent le locro, plat du coin à base de viande, citrouille et maïs :
Nous partons à pied visiter le site des ruines indigènes :
Lamas sur le chemin :
Et cactus omniprésents :
Un lézard se joint à nous :
Bonne visite et retour au lieu de bivouac pour récupérer nos affaires et saluer le personnel avant de quitter les lieux :
Aujourd’hui, nous nous rendons à Cafayate, ville réputée pour son vin !
Une cinquantaine de kilomètres à effectuer.
Pause déjeuner dans le 1er village :
Devant l’école-internat :
Passage devant divers vignobles :
Jolies fleurs :
Nous y sommes : la route du vin !
Entrée dans Cafayate (on est plus haut qu’aux Arcs ici !) :
Tentative de dégustation mais la bodega est fermée, nous aurons quand même droit à une énorme grappe de raisin. Miam !
Après une chouette rencontre avec 2 Parisiens en tandem de location pour la soirée, nous cherchons où dormir.
Nous posons les sacs et plantons la tente dans le jardin de l’auberge Huayra Sanipy, muy buena onda y barata !
Nous y resterons 4 nuits car nous avons besoin de repos et devons mettre à jour le site !
Mathilde et Solveig, amies françaises rencontrées sur place :
Dimanche, nous reprendrons la route en direction de Salta.
A nous la Quebrada de las Conchas, magnifique paraît-il !
J’espère que la route est toujours aussi bonne et que vous allez bien ! De mon côté, de retour depuis déjà un mois, c’est dur ;) !
Au plaisir de vous revoir lors d’un de vos passage sur Lyon (comme prévu, mon numéro de portable 0686143055).
Disfrutar y Suerte !
Solveig, la française de Cafayate.
Premier commentaire pour ma part…
Merci beaucoup pour ce blog (quel travail!) qui nous permet de voyager un peu avec vous sans faire d’efforts!
Petite nouvelle d’ici: Olivia est venue agrandir la famille le 16 avril!
Bisous
Génial ! Félicitations à vous :-)
Oh vous avez vu les peintures rupestres représentants des extra-terrestres ! :)
Pas vu d’Ovnis dans la ville hantée, à part le faux ? ;)
Encore de belles aventures et de splendides photos !
Bonjour,
Aujourd’hui il ne fait pas beau mais hier il faisait 20°C quelle chaleur pour nous!! alors 30°C et en vélo ça doit faire vraiment chaud!!
A l’école on fait beaucoup d’évaluations! J’ai eu comme voisins de bureau Mathéo et Robin, ils font toujours autant de bêtises.
Bon pédalage, sans crevaison!!
Super reportage
Par contre, il manque les photos des mollets !!
Notre périple en Pérou Bolivie se confirme :
Votre hôtel El Rey Palace vous attend à La Paz le samedi 30 Mai
et on se retrouve à Copacabana hôtel Rosario del lago le dimanche 31 mai !
Bon trip d’ici là !
Michelisa
muy bello! un viaje maravilloso y fantastico!
muchas gracias de intercambiar, vuestras fotos hacen sonar
muchos besos de FranchComté :)
Pienso que hoy Aymeric entende!! :p
Elisabeth
Vue d’en haut , vue d’en bas,que la Terre est Belle tout même! des paysages et…..des arbres impressionnants.
devant notre écran ,on vous suit avec des yeux envieux!Bonne route et….bon courage pour les prochaines grimpettes!
Bisous de la famille Chevrin
Super les nouvelles. J ai hate de manger un gros steack en votre compagnie. Vs avancez vite dites donc!
J ai passé la matinee du dimanche avec un argentin. J ai bien pensé a vous! D ailleurs il vs dit bonjour le pape francois. ;) (messe de paques spus la pluie place saint pierre…).
Bizoux les couzzzzz
Superbes paysages, et les rencontres sont toujours aussi nombreuses ! Sans compter les asados! il va vous falloir un jardin au retour, et un bon gros barbeuk, sinon vous allez être perdus!
On vous embrasse
Agathe Antoine Léon et Eugène!