Du 21 janvier au 28 février : El Calafate à Ushuaia !

Mercredi 21 janvier, il est temps de quitter El Calafate où nous avons largement rechargé les batteries dans l’auberge « El Guerrero ».
Après quelques ultimes préparatifs ainsi qu’un pique-nique au soleil dans un jardin publique, nous voilà de nouveau en route…
Le paysage qui nous entoure est plutôt aride.
Un peu de verdure ici en quittant le ville…
Puis, celle-ci se fait de plus en plus rare.
Nous n’irons pas trop loin aujourd’hui : 43 km prévus jusqu’à un ancien hôtel situé le long du rio Bote.
Nous demandons pour y planter la tente et le gardien des lieux nous y autorise sans souci.
Superbe espace pour camper !
Bain dans le rio pour se laver : il fait super beau et l’eau n’est pas si froide.
Feu de camp, saucisses knacki-pollenta au menu,
et beau coucher de soleil !
Le lendemain matin, après s’être trempés dans l’eau car il fait un soleil de plomb, nous quittons le gardien et sa famille.
La route oscille dans un paysage désertique.
Peut-être la seule estancia croisée en route :
Le soleil cogne.
Heureusement, un léger vent se lève pour nous rafraîchir.
Pique-nique au milieu de nulle part.
Suerte nous attend bien sagement.
Suite du chemin :
Le vent souffle de plus en plus, plutôt en notre faveur heureusement.
Nous entamons une portion plus ardue : un ripio de 65 km réputé pour être en assez mauvais état mais permettant d’éviter un détour de plus de 80 km le vent dans le nez…
1ère partie correcte : nous croisons juste un Chilien ayant cassé sa carriole quelques kilomètres plus bas… Il nous recommande de faire demi-tour… Nous poursuivons ;-)
Stop une vingtaine de kilomètres plus loin à hauteur du rio Pelque et d’un poste de police.
Bivouac à l’abri du vent, à côté de leur « quincho » qui sent encore l’asado…
Jolies lumières…
Encore un beau coucher de soleil…
Le 23/01, il nous reste 43 km sur ce fameux ripio.
Nous chargeons le vélo,
faisons le plein d’eau (dans la rivière car les policiers se sont absentés),
et enfourchons Suerte.
Nous comprendrons mieux la réputation de cette piste, en soit disant « mauvais état » : beaucoup de passages sont truffés de pierres !
Nous y allons tranquillement, descendant du vélo à multiples reprises afin de le préserver.
Seules présences : des vaches,
des moutons, des guanacos, des autruches (nandous), quelques voitures ou motos.
Photos prises par John un motard anglais déjà croisé à Chiloé et à El Calafate :
Le paysage est bluffant !
Bien fatigués, nous arrivons tout de même sans embuche à Tapi Aike : fin du ripio et retour à l’asphalte !
Nous nous adressons au poste de police – poste de la voirie afin de trouver où dormir (tenant d’amis de Villa O’Higgins l’info qu’ils mettent souvent à disposition des cyclistes un container).
Gagné ! Le voici : nous avons un toit et 2 lits pour la nuit :-)
Après une bonne douche, nous passons une superbe soirée avec Daniel et sa famille.
Photo tous ensemble, le lendemain matin avant de partir :
Merci encore pour l’accueil chaleureux et le délicieux pain maison !
Samedi 24/01, nous nous engageons sur la route pour Cerro Castillo avec un bon vent dans le nez !
Étape difficile… Du moins, les 40 premiers kilomètres… Paysage assez désertique et monotone.
Sur la fin, nous savons que 13 km de ripio nous attendent, nous les appréhendons.
Ils sont finalement étonnamment bons :
fini le vent, ripio en très bon état :
et surtout, paysages superbes !
Cela rattrape amplement la galère vécue avant :-)
Passage de douane argentine :
Entrée au Chili pour la 3ème fois :
Route magnifique :
Taureau à l’entrée de Cerro Castillo :
Quelle arrivée !
Et quel temps !
Nous passons la douane chilienne, cherchons dans la ville un lieu à investir pour la nuit.
C’est le terminal de bus qui l’emporte :-)
Nous y sommes bien installés, quasiment à la belle étoile !
Vue de derrière :
Plutôt bien !
Le matin, après un bon p’tit déj et un café partagé avec Romain, cycliste français rencontré la veille, nous prenons la route de Puerto Natales.
Dernier au revoir à Cerro Castillo :
Nous recroisons le taureau de la veille… mené par un gaucho d’une dizaine d’années !!! Impressionnant…
La route est belle.
Nous croisons divers oiseaux :
Arrivée sur Puerto Natales :
Colonie d’oiseaux que ‘on aurait bien pris pour des pingouins :
Après un tour en ville et une recherche d’auberge bon marché, nous atterrissons à l’Hostal Rio Tyndall, tenu par Oscar :
Lieu bien sympa où nous sommes reçus par Gaëtan et Flavie, un couple français en bourlingue qui travaille là temporairement.
Il y a également d’autres cyclos français : Vincent et Kévin (Les Berber en Amérique).
Nous plantons la tente dans le jardin et préparons dès le lendemain notre départ pour le parc national Torres del Paine à partir de la carte présente dans le salon et des conseils locaux :
Le 27 janvier, nous voilà donc dans le bus pour Torres del Paine.
C’est parti pour 6 jours de randonnée ! Physiques les journées de repos…
A l’arrivée dans le parc, nous prenons un bateau qui nous fait traverser le lac Pehoe.
Quelles couleurs !
Nous commençons en milieu de journée l’ascension, à partir de Paine Grande (11 km pour 3h30 de marche) :
Le temps est avec nous…
Nous dormons cette 1ère nuit au Campamento Grey.
Chouette endroit mais nous en avons oublié de prendre des photos !
Le lendemain, nous continuons la grimpette, plus raide, 10 km, 5h de marche, et rencontrons Marie et Alex, 2 Français avec qui nous sympathisons bien sur le chemin. Nous devrions nous retrouver au retour du parc à l’hostal Rio Tyndall (nous leur en avons donné l’adresse) !
1er mirador. Au loin, le glacier Grey :
Nous l’approchons…
…tandis que certains s’adonnent au canoé à côté des icebergs !
Franchissement de passerelles :
Vue toujours plus belle !
Passage dans des failles :
Oh hisse, ça grimpe !
Échelles :
Le tout, bien chargés !!!
Magnifique !
Une réelle mer de glace !
Arbres morts : restes d’un incendie…
Arrivée en fin d’après-midi au Campamento Paso où nous plantons la tente pour notre 2ème nuit dans le parc :
Jeudi 29, nous redescendons sur nos pas (circuit du W) et souhaitons pousser jusqu’au Campamento Italiano. Grosse étape : 28,6 km pour 10h30 de marche.
Nous rangeons le bivouac, un peu moins tôt que prévu : dur de se lever…
Puis, nous redécouvrons le chemin de la veille sous un soleil encore plus beau !
Pique-nique au Campamento Grey.
Devinez qui passe sous notre nez ?
Martine et Christian !!! Hé hé
Ils sont plus pressés et redescendent avant nous.
Nous poursuivons après une bonne pause.
Après 8h de marche, nous arrivons à Paine Grande (un peu fatigués), nous poursuivons en direction de l’Italiano : plus que 2h…
La vue change et nous motive :
Nous recroisons Alex et Marie :-)
Ils nous donnent davantage de courage en nous disant que nous croiserons peut-être des pumas !
Nous longeons le lac Skottsberg. Quels reflets dans l’eau !
Encore une forêt d’arbres morts :
Un peu de vie quand même :
Mais pas l’ombre d’un puma ! Dommage…
Nous arrivons tardivement au Campamento Italiano, sur les rotules !
Nous montons la tente, mangeons, et croisons… un renard juste avant de nous coucher ! On l’aperçoit ici :
Vendredi, c’est journée plus tranquille : grimpette dans la vallée de los Frances, jusqu’au mirador Britanico, 11 km c’est-à-dire environ 5 h de marche sans les sacs à dos (restés au campement).
Nous nous y engageons après une bonne grasse mat’.
Rafraichissement dans la rivière :
Nous remontons le rio del Frances,
approchons les cerros :
Pause (bronzage cycliste !) :
Arrivée en haut et vue superbe :
Redescente, encore une forêt d’arbres morts :
Le rio del Frances à nouveau :
Divers glaciers qui ne cessent de craquer et de libérer des blocs de glace :
Vue sur les lacs :
Nous partageons la fin de la descente avec Eulalie et Morgan, 2 Français en vadrouille bien sympathiques qui s’avèrent être nos voisins de tente depuis la veille !
Retour ensemble au bivouac.
Le 31/01, lever matinal : 26 km ou 10 h de marche nous attendent…
Rangement du camp et départ : il se met à pleuvoir.
Heureusement, ça ne durera pas et le soleil nous rejoindra même !
Belle vue sur les cerros, encore, mais de plus loin.
Nous grimpons progressivement…
Puis, nous atteignons la vallée Ascencio.
Nous remontons le cours d’eau,
dépassons le Campamento Chileno et poursuivons notre ascension jusqu’au Campamento Torres où nous plantons la tente pour la nuit.
Coucher tôt car nous souhaitons grimper au mirador situé à une heure de marche plus haut, le lendemain matin pour le lever du soleil !
1er février : réveil à 3h45 !!!
Nous nous couvrons bien et entamons la grimpe, à la lumière de nos lampes frontales.
(Pensée pour Pomme et Polo et l’ascension du Piton des Neiges !!!)
Nous arrivons suffisamment tôt. Patientons même un peu…
Puis, le spectacle commence…
Le décor apparaît :
et les lumières s allument :
Le must :
Nous redescendons au campement ravis et nous recouchons une heure :-)
2ème lever tranquille, petit déj, rangement et redescente jusqu’à l’entrée du parc.
Nous croisons les chevaux qui ravitaillent les refuges :
3h30 de marche, encore au soleil…
Ouf, nous n’aurons pas eu les 4 saisons comme on nous l’avait tant dit !
Nous arrivons au refuge Torres :
Après une courte attente,
nous trouvons un Pick-up qui nous emmène en stop jusqu’à l’entrée du parc où nous attend notre bus de retour pour Puerto Natales.
Nous y retrouvons Eulalie et Morgan ainsi que d’autres compagnons de route.
Repos dans le bus et nous sommes ravis de rentrer à l’auberge où logent Marie et Alex, ainsi qu’Esra, un cycliste Mexicain !
Nos amis corréziens nous bichonnent : café, petits biscuits puis dîner, un régal !!!
Douche salvatrice après 6 jours de vie sauvage, quel bonheur… ;-)
Nous restons encore 2 journées à Puerto Natales histoire de profiter encore de nos amis qui partent bientôt en croisière, s il vous plaît ! ;-), de faire nos lessives, de skyper la famille, de manger autre chose que des nouilles chinoises, de voir le film de Flavie et Gaëtan qui sont partis en stop au Japon (très bon !), de gérer les papiers du mouvement afin d’avoir un travail au retour ;-) et bien sûr, de nous réapprovisionner pour la suite !
Le 4 février, nous sommes donc sur le départ.
Au revoir aux copains restants :
Passage par la digue :
Puis, nous passons à nouveau le rond-point d’entrée dans la ville avant de nous en éloigner.
Le Milodon (créature préhistorique) nous regarde passer d’un drôle d’œil :
Le temps est un peu couvert.
Quelques gouttes nous accompagnent.
Grimpette au début puis, davantage de plat et un temps meilleur.
Pique-nique au bord de la route.
Bivouac à 68 km de Puerto Natales, à hauteur du Rio Rubens, sous un pont ! (Très bonne parade contre le vent qui ne souffle pas qu’un peu ici…)
Vue sur l’ancien pont :
Jeudi 5 : lever un peu tardif, petit déj, rangement du campement et halte à l’hôtel Posada pour se charger en eau et prendre un petit café.
Jolie route, temps clément.
Pique-nique après 40 km, face au volcan Morro Chico :
Crème solaire et c’est reparti !
Après-midi sous le vent.
Après une étape journalière de 85 km, nous sommes contents d’apercevoir Villa Tehuelches et ses écuries toutes neuves…
que nous investissons pour la nuit !
Plutôt douillet… Dédicace à Fanny et Clém ;-)
Le lendemain (6 février), nous quittons notre »hôtel » en direction de Gobernador Phillipi, 50 km plus loin.
Nous regardons longuement un zorro roder autour de moutons pas du tout inquiétés :
Puis nous enfourchons Suerte et roulons.
Nous croisons d’originaux abris de bus,
des fermes,
des pâtures aux couleurs impressionnantes !
Nous poursuivons,
entourés de beaucoup d’animaux : oiseaux,
nandous,
moutons.
Le vent nous pousse et nous arrivons rapidement à destination : Gobernador Phillipi.
Après un pique-nique au coca (pour manger au chaud) dans la caféteria de la station essence, nous cherchons où dormir. Le propriétaire nous ouvre une cabane en arrière boutique avec lits superposés :-)
Nous sommes ravis de ne pas avoir à planter le tente : dehors, le vent s’est levé et il fait vraiment frais !
Nous quittons la station le lendemain matin (7/02) et croisons des motards :
Gros vent, encore une fois, « con suerte », plutôt en notre faveur !
(Enfin, on nous l’avait dit durant nos préparatifs, le vent vient très souvent du Nord Ouest… Cela se confirme effectivement, hé hé !)
Il nous reste 45 km pour Punta Arenas que nous effectuons rapidement.
Arrivés sur place, nous cherchons où planter le tente.
L’hostal Independancia est le seul camping…
et il est plein !
Nous nous renseignons sur les chambres en dortoir, à tout hasard…
Vraiment pas chères et le proprio nous ouvre un dortoir de… 2 lits ! Génial, nous avons notre propre chambre au même prix, et avec wifi !
Nous y sommes tellement bien que nous restons 3 nuits…
Nous en profitons pour laver Suerte, skyper et faire la connaissance de Côme le dernier venu dans la Pestel Family, passer au magasin de sport La Cumbre et y récupérer le matelas de rechange envoyé en garantie par Thermarest (chouette, je ne dormirai pas à même le sol… Gaëlle), et surtout, rencontrer le service Discapacidad de la mairie de Punta Arenas que nous avons contacté plus tôt pour partager une balade à vélo avec une personne déficiente visuelle.
Patricia nous reçoit et nous présente Paula qui est ravie à l’idée de monter à nouveau sur un vélo.
Nous parcourons la Costanera ensemble : Aymeric et Paula sur le tandem, moi-même (Gaëlle) les accompagnant sur un autre vélo, et, Patricia, Laura (fille de Paula) ainsi que 2 personnes de la mairie (l’un au volant, l’autre derrière la caméra) dans un Pick-up à la suite !
Un très bon moment, passé si vite !
Nous échangeons beaucoup avec Paula qui nous invite même chez elle !
Tour en ville :
Et, dernière nuit à l’auberge.
Le lendemain, après un changement de chaine (bien détendue) et un réglage de vitesses sur le vélo, un bon poisson dégusté avec Eulalie et Morgan (croisés par hasard au marché couvert) ainsi qu’un tour à la zona franca (où Aymeric s’achète un Kindle (livre numérique) et où nous trouvons une nouvelle clé USB pour le stockage de nos photos), nous faisons quelques courses, quittons l’hostal pour de bon,
et rejoignons Paula et sa famille, chez eux, en fin de journée.
Thé, crêpes et délicieuse confiture de rhubarbe de sa maman,
balade en voiture dans la ville et même jusqu’à Caleta Carrera avec Leonardo (son mari) et Laura (leur fille) :
Nous rentrons tardivement et partageons une Chorillanna (plat chilien composé de frites, saucisses, tomates, oignons, parfois même bœuf et avocat) avec leur fils et son ami biker.
Pastèque et dodo dans la chambre de Laura :
Le lendemain, mercredi 11 février, nous quittons la famille au petit matin : le bateau pour Porvenir (Terre de feu) part à l’autre bout de la ville à 9h.
Une bonne demi-heure de vélo avec quelques photos : des arbres qui poussent dans le sens du vent,
un ancien bateau militaire :
et nous voilà à l’embarcadère.
C’est parti pour 2h30 de traversée !
Vue en quittant le port :
depuis le bateau :
et à l’intérieur : café et petit déjeuner que nous avons emmenés à bord !
Aymeric découvre les fonctions de son Kindle :
Arrivée sur Porvenir :
Débarquement :
Puis nous quittons le port pour effectuer nos 1ers coups de pédale en Terre de feu.
Après quelques kilomètres, nous voyons des dauphins !
Ils sont rapides et difficiles à prendre en photo…
Le seul capturé (zoom + tout à droite !) :
Nous poursuivons sur le ripio…
longeant la mer :
Pique-nique à côté d’une cabane de pêcheur (pour être à l’abri du vent) :
Toilettes avec vue sur la mer :
Nous continuons. Plutôt sympa le décor !
Ce soir-là, nous pensions planter la tente au milieu de rien, après 50 km de route.
Finalement, avec un gros vent dans le dos, nous poussons jusqu’à la bifurcation pour Onaisin où nous ne pensions arriver que le lendemain !
Nous réalisons une étape de 110 km sur du ripio, wahou !
Le secret ? La motivation d’y trouver un toit et de ne pas avoir à planter la tente dans le vent : nous savons qu’une cabane-refuge se trouve à cet endroit !
La voilà :
Et, nous y voilà !
Repos mérité :-)
Même pour Suerte :
Jeudi 12/02, nous n’avons pas hâte de quitter les lieux : dehors, c’est la tempête…
Le vent souffle tellement que nous avons même du mal à tenir debout !
Après un délicieux petit-déjeuner à la confiture de rhubarbe de Laura (la maman de Paula), nous nous sentons plus d’attaque.
Nous ouvrons la porte du refuge et enfourchons, non sans difficultés, notre bicyclette…
Ça décoiffe !
Le vent nous ballote de droite à gauche. Grosse galère ! Et, encore, nous l’avons de dos !!!
Nous devons poser le pied à chaque voiture ou camion qui passe et dès que la route nous offre un vent un peu trop de côté. Dur dur.
Après une étape de 45 km, nous arrivons bien usés à San Sebastian où nous nous réfugions dans les locaux du poste frontière pour pique-niquer au chaud.
Nous nous renseignons en parallèle pour trouver un lieu où dormir…
Gagné !
Une employée nous indique cette maison abandonnée située à côté du poste des carabineros :-)
Un petit coup de balai :
Un calfeutrage de porte :
Et nous voilà installés !
De rien Flurina et Samuel, cyclistes suisses passés après nous et qui ont trouvé les lieux très propres ! ;-)
Le 13, le vent s’est calmé et le soleil est avec nous.
Nous faisons tamponner nos passeports au poste frontière de la veille et quittons le Chili avec une certaine nostalgie…
Encore un pays qui nous a beaucoup plu !
Enfin, si nous suivons l’itinéraire prévu, nous y passerons encore quelques jours fin avril mais bien plus au nord, du côté de San Pedro de Atacama !
Nous prenons donc la route, encore 15 kilomètres de ripio avant le poste frontière argentin.
Des moutons,
du soleil, et surtout, très peu de vent. Ouf…
Nous retrouvons avec plaisir les décors argentins :
Nous arrivons rapidement à la douane argentine :
De là, la route est à nouveau asphaltée.
1er panneau pour Ushuaia !!!
Nous croisons encore des guanacos,
Il fait beau !
Nous savons que nous devons tout de même planter la tente à l’abri du vent qui pourrait se lever…
Vers 15h, en passant devant l’estancia Sara, nous décidons d’aller demander aux propriétaires un carré d’herbe protégé.
Panneau-tableau à l’entrée :
Énorme cette ferme : 79 000 hectares de terrain pour 68 000 moutons !!!
Les propriétaires ne vivent pas sur place et viennent en visite seulement 3 ou 4 fois par an. C’est le responsable de l’exploitation qui nous reçoit.
Il nous propose sans hésiter ce jardin pour la tente :
Une douzaine d’employés vivent sur le site dans un bâtiment qui leur est réservé
et sont nourris dans cette cantine :
Raoul, l’un d’entre eux nous invite au thé à 17h et au dîner à 20h !
Il nous fait visiter l’un des hangars où est stockée la laine :
Il nous explique que la tonte annuelle (esquila) vient de se terminer. Dure labeur, imaginez, avec l’étendue des pâturages et le nombre de bêtes présentes…
Nous goûtons au moutons le soir, un vrai régal !
Et dire que nous cherchions juste un pan de mur pour nous mettre à l’abri du vent ! Quelle rencontre et quel accueil encore une fois, c’est bluffant…
Nous quittons l’équipe le lendemain :
et la chouette Estancia Sara :
en direction de Rio Grande, situé à 55 km.
Sur la route, le temps se couvre vite et la pluie se met à tomber.
Exploitation de gaz et pétrole :
Passage devant une mission salésienne :
Nous arrivons à Rio Grande bien mouillés : nous n’avons pas pris le temps de sortir les pantalons imperméables !
Nous tentons le coup chez les pompiers pour trouver un lieu où dormir.
Accepté :-)
Ils nous accueillent dans leur jardin avec libre accès à l’intérieur : douches, cuisine, wifi, et surtout, gens très sympas.
Top !
Quelques images de camions et pompiers pour les petits qui nous suivent :
Nous restons 2 nuits et partageons de bons moments avec l’équipe.
Le 16 février, nous prenons la direction de Tolhuin que nous rejoindrons en 2 jours (110 km).
La sortie de Rio Grande est horrible : vent très fort et quasiment de face.
Dur d’avancer et de ne pas faire d’écarts sur la route où la circulation est assez importante.
Nous effectuons les 1ers kilomètres prudemment et très lentement, sur le bas-côté.
Après une petite dizaine de kilomètres, heureusement, la route tourne et change de cap.
Le vent nous arrive de côté : nous poursuivons avec moins de difficultés…
Avec chance, il tournera même légèrement, nous poussant de ce fait ! :-)
Nous stoppons le long du rio Ewan indiqué par José, l’un des pompiers.
Le 17/02, il nous reste 50 km pour arriver à Tolhuin.
Alors que nous en sommes au petit-déjeuner, nous nous faisons doubler par un couple de cyclos soixantenaires suisses croisés 3 jours plus tôt : ils sont plus matinaux que nous !
Nous prenons la route un peu plus tard.
Temps correct, quelques guanacos, mais route un peu longue…
Nous avons hâte d’arriver à Tolhuin !
Nous voilà presque à la moitié :
Encore quelques kilomètres, plutôt jolis :
Et, nous arrivons :
Nous nous dirigeons vers la Panaderia « La Union » :
une boulangerie de renommée internationale…
A la fois pour ses excellentes viennoiseries :
Miam…
Mais aussi pour l’impressionnant accueil que son propriétaire, Emilio, réserve aux cyclistes !
Ils nous offre sa véranda comme pièce de vie :
Ici, on peut voir : Flurina et Samuel (suisses), Pablo (chilien), Casey (californien) ainsi que Han (coréen) et Shizuka (japonaise), quelques uns des cyclistes présents ce jour là (une bonne douzaine au total !).
La cave – salle de musculation nous fait office de dortoir :
Nous avons même accès à une salle de bain avec douche chaude !
Nous y passons 2 nuits où nous faisons la rencontre de cyclistes de tous horizons.
Repas tous ensemble dans les cuisines de la boulangerie :
Pâtes fraîches !
Sebastian, un allemand, au travail dans le même lieu :
Admirez ce Thermomix géant ! « Tata Cindy », tu ne l’as pas celui-là !!! ;-)
et les sacoches de vélo-maison de notre ami mexicain :
Aymeric profite du séjour pour participer à un foot international !
Notre compagnon carpintero de la véranda :
Nous quittons ce paradis pour cyclistes jeudi 19 en fin de matinée et poursuivons notre périple en direction d’Ushuaia : il ne nous reste plus que 104 km !
Nous en parcourons la moitié et nous arrêtons à l’hosteria Petrel, le long du Lago Escondido où les cyclistes ont pour usage de faire étape dans ces superbes cabanes sur pilotis fraîchement abandonnées :
Après une visite des lieux, nous choisissons de nous installer dans la cabane n°2 :
plutôt propre !
Sympa la vue depuis le balcon :
Dans certaines cabanes, il reste même des meubles…
Canapé :
Lit :
Roberto, cycliste mexicain rencontré à la panaderia de Tolhuin et parti un peu plus tard, nous rejoint.
Nous sommes ravis d’être abrités dans un tel lieu car la nuit le vent se lève et la pluie tombe.
20 février : si tout va bien, nous serons à Ushuaia ce soir !!!
Nous quittons Roberto, la cabane et son ripio et rejoignons la route sous quelques gouttes de pluie :
Ascension vers le paso Garibaldi :
Une belle vue sur le Lago Escondido s’offre à nous :
On y retrouve notre fameuse hosteria Petrel (quel gâchis d’avoir abandonné un tel lieu !) :
Encore quelques coups de pédales et nous arrivons en haut :
Finie la pluie et superbe la vue :
Nous retrouvons 3 de nos amis cyclistes de Tolhuin : Diego et Pablo (les Chiliens) ainsi que Casey (l’Américain) :
Nous roulons quelques kilomètres ensemble.
Ils s’arrêtent en bord de route pour pique-niquer, nous choisissons de pousser un peu plus loin.
Stations de ski dans le coin !
Nous posons du coup la bicyclette dans la station la plus australe du monde : Cerro Castor !
Petite visite :
Joli !
Le domaine skiable :
Et nous pique-niquons à notre tour, au soleil ! ça chauffe !
Nous reprenons la route, les montagnes nous entourent :
Et, un peu plus tard, nous arrivons à Ushuaia !!!
USHUAIA !!!
6000 km parcourus !
5 mois et demi de voyage.
La moitié de notre aventure, déjà…
Belle émotion !
Arrivée sous un grand soleil.
Vue surplombante sur la baie :
Nous faisons un tour en ville et appelons Mariano, couchsurfer qui a accepté de nous recevoir pour 2 nuits.
Il nous fixe rendez-vous au rond-point d’entrée de la ville afin de nous guider en 4×4 jusqu’à sa maison située dans les hauteurs.
Ema et Teo, ses enfants, l’accompagnent en voiture.
Nous y voilà !
Sa maison (au fond), son garage, et ses voitures dont une 3 CV (cadeau d’un voyageur) !
La vue depuis le salon :
et au coucher du soleil :
Nous sommes super bien reçus et sommes ravis d’arriver dans une si chouette famille !
Toute la troupe avec Suerte :
Nous achetons notre billet d’avion pour Cordoba : départ lundi 2 mars finalement. Mariano nous propose de rester chez lui jusqu’à cette date.
Nous sommes ravis !!!
Nous en profitons pour visiter la ville, à vélo :
ou à pied :
Vue depuis la digue :
Bomberos du coin :
Faire un tour à la bibliothèque municipale :
Faire des randos.
Ici, montée au Cerro del Medio :
D’abord dans la forêt,
Arbres déracinés ou tordus par le vent :
puis, là-haut, sur la pierre :
Vue superbe sur Ushuaia dès la sortie des bois :
Là, sur un sentier côtier en direction de l’ancienne estancia Tunel :
Pomme, défi relevé par Aymeric : il s’est baigné !!!
Plongeon complet !
Paysage magnifique !
La fameuse estancia :
Retour :
Nous faisons la rencontre de beaucoup d’amis de Mariano dont Silvina, enseignante dans une école alternative pour personnes en situation de handicap.
C’est l’occasion d’aller y faire un tour !
Nous passons à l’école un matin pour rencontrer les enfants, échanger avec l’équipe, raconter notre projet, leur montrer Suerte.
Très bon moment !
Photo avec l’équipe éducative devant l’école avant le départ :
(Pas de photos des enfants pour l’instant. Droit à l’image et nécessité de demander aux familles.)
Nous nous régalons de mets locaux : divers asados, merlu noir, délicieux !
Soirée d’hier, concert local à la maison de la culture :
Aymeric en profite pour se tailler la barbe :
Coupe finale : dans le prochain post !!!
Le temps file et notre avion décolle déjà après-demain…
Le carton du vélo est fait :
Nous aurons bien profité d’Ushuaia, nous serons bien reposés et prêts à attaquer la 2ème partie de notre périple, plus au nord.
Mille mercis Mariano, Ema et Teo pour votre accueil !!! Vous allez nous manquer. On espère vous recevoir en France à notre tour…
Hello les petits loups !
Content que tout se passe bien ! Vous nous faites rêver (même pour le bronzage cycliste ! nostalgie !) Allez, profitez bien du reste de la moité du chemin !
Bises !
Marie, Matthieu, Alexandre, Ombeline, Samuel et …
Coucou les couz !
ça fait plaiz de vous lire :-) Quelles news ? Ces « … » nous laissent imaginer des choses ;-) ! Bon ça ! On vous embrasse. A+, Aymeric et Galou
Vous nous faites rêver …. les « soixantenaires » suisses que vous avez croisés nous laissent encore quelques espoirs pour de « petites » aventures ….!
On continue à vous suivre avec plaisir le long de votre superbe périple….
Bises à tous les deux
Pascale et Bernard
bonjour à vous 2 vous pédalez toujours aussi bien à l’école tout se passe bien et madame Outirite a accouché le 1 er mars 2015 sa petite fille s’ appelle Nora et elle est super mignonne cet après – midi il faisait 13 degrés et il faisait super beau avec un beau soleil de printemps pédalez bien bonne route julie
Salut les couz!!
et ben ca y est vous l avez fait!! excellent… bon, vous vous êtes deja envolés bien loin depuis, j arrive un peu en retard mais je savoure vos articles et les lis plusieurs fois… alors forcément, je tarde à vous féliciter mais dis donc, 6000km, vs allez revenir avec des mollets gonflés, et des cuisses de compet!
Aymeric, sympa la moustache. galou, tes jambes étaient dans le même état ?? (parce que tu nous montres pas alors on a le droit de se poser des questions!)
merci de nous envoyer autant de rêves.quel voyage quand meme.
ca va remonter sec du coup maintenant non ?? Vous allez fabriquer plein d’EPO pour booster votre hémoglobine avec l’altituide. vous allez revenir en sacrée forme :)
bizouxxxx!!! hâte de vous lire a nouveau!
Quel régal toutes ces photos. C’est magnifique et que de rencontres… Profitez, on pense bien à vous
hola he vuelto a casa y ya no estaban, los vamos a extrañar, saludos suerte en el viaje.
un abrazo gigante.
Un gusto conocerles ! Pasamos muy buenos dias en Ushuaia ! Muchas gracias por todo. Los vamos a extranar tambien ! Abrazo, Aymeric y Gaëlle
Bravo pour cette première belle et grande étape!! On vous embrasse!!
Oui…Pilou! Les volcans crachent du feu dans le sud!
Le volcan Villarica vient d’entrer en éruption dans la nuit du 3 mars.
3000 personnes ont quitté leur maison.
Aymeric et Gaelle sont passés à côté de lui en novembre (photos de Temuco a Chiloe). Ils l’ont échappé belle!
Nous pensons bien fort aux nombreuses personnes qu’ils ont rencontrées là bas.
Cool ce dernier post ! On en a encore plein les mirettes.
Pour moi, la plus belle photo de paysage c’est celle avec ce superbe contraste blanc et orange… Je ne parle pas des montagnes enneigées, mais des jambes du cycliste qui bronze !!!
Merci galou pour cette photo à charge que je garde en stock dans mon dossier compromettant sur Aymeric
Bizzoux
La Lyon’s team
Salut les aventuriers
C’est un voyage magnifique que vous nous faites partager ! Je viens de regarder votre périple mois par mois, c’est juste grandiose de vivre un truc pareil. Le passage des glaciers me rappelle mon séjour aventure en Islande.
C’est cool de pouvoir suivre quelques passages de votre parcours de rêve…
Quelle chance !!! Je vais partager tout ça avec ceux de l’arbo , je ne pense pas qu’ils aient vu tout ça.
Bonne route à vous et hâte de voir votre mois de février…
Bises à vous deux , Seb
Toujours un régal de découvrir votre périple. Les photos sont dépaysantes.
Wahou !!! On ne s´en lasse pas … Plein de courage et on veut encore et encore des photos …Lou veut voir les animaux ;)
Bisous de force et des jambes !!!
Lou et Karine
Vous nous faites rêver !!!
Bravo pour ces 6000 premiers km de parcourus !!
Bisous et à bientôt !!
Super tout ça.
Lâ moitié waouh.
Je me suis régalée à lire tout ça. J’ai hâte de raconter vos nouvelles aventures aux enfants demain,
En attendant dodo,
Bises les cousins
Super
Sacoches à breveter !!
Rendez vous à Copacabana La Paz le 31 Mai !!
Isamich