Du 10 au 22 décembre : Quellon à Coyhaique (Carretera australe 1)

Le 10/12, nous passons la journée sur Quellon en attendant le ferry du soir.
Tour en ville :

et sur la côte :

Exposition de Noël des écoles de la ville :

De bonnes idées à réutiliser !

Nous en profitons pour achever l’article publié dernièrement et rencontrons Martin : un motard autrichien.
Nous patientons ensemble à l’auberge jusqu’au départ à vélo/moto pour le ferry à 23h30.
Lampes torches allumées, nous nous rendons à l’embarcadère où nous rencontrons d’autres cyclistes :
- Martine et Christian, Français retraités plein de peps !
http://voyagedautomne.over-blog.com
- Anne-Sophie, Française également pleine de vie, sur un vélo couché !


Attente un peu longue (jusqu’à 3h du matin !) mais plus sympa tous ensemble…
Dodo dans le bateau, allongés chacun sur 4 sièges…
Et, à 7h du matin, nous voilà sur le pont, arrivant à Chaiten :

Martin et Aymeric.
(A-t-il dormi avec son casque ?)
La vue depuis le bateau :


Descente en même temps qu’Anne-So :

Avec nous, 3 poids lourds, nombreuses voitures et motos :

L’embarcation :

Et voilà la fine équipe se dirigeant vers le « centre-ville »,


à la recherche d’un café…
Trouvé, avec une Française en plus dans la troupe !

Le proprio des lieux est très sympa…

Puis, direction le camping du coin : nous ne roulerons pas aujourd’hui, trop fatigués !
Seul Martin (en moto) nous quitte :

Le lendemain matin (12/12), nous prenons la route pour Ventisquero Yelcho (60 km qui roulent bien) :

Nous déjeunons à El Amarillo,

près d’un avion égaré,

avec une chouette vue :

La route est belle :



  
Nous passons un superbe pont, marquant la fin de la route et le début du ripio :


Nous poursuivons :

Et retrouvons par hasard les autres (partis plus tôt que nous), sur un chouette spot de camping sauvage, au bord de l’eau :




Lavage dans la rivière dont l’eau nous sert également pour la cuisine et le remplissage des gourdes (filtrée, bouillie ou avec pastille tout de même…) : à nous la vie sauvage !!!
Le lendemain, nous partons (les derniers, encore !) pour Villa Vanguardia (50 km).
Les sommets enneigés nous encerclent :

Nous rattrapons vite nos amis cyclistes avec qui nous déjeunons dans un comedor sur Villa Santa Lucia :

Pause café-thermos avec Martine et Christian sur la place, Anne-So ayant pris de l’avance.

Et c’est reparti !

Ripio !

Arrêt en fin de journée pour bivouaquer à Villa Vanguardia, dans une pâture, tous réunis.
Ici, nous sommes seuls : photo du matin quand les autres sont déjà loin ;-)
Oui, il faut l’avouer, nous sommes moins matinaux !


Tente rangée…

Seul compagnon : un taureau qui vient nous dire bonjour (gentiment : ouf) !

Nous enfourchons enfin le vélo en direction de La Junta.

A la pause déjeuner, nous croisons Anne-So, Christian et Martine !
Et même Martin l’Autrichien à moto, qui pointe le bout de son nez en haut du pont : il a reconnu notre tandem :-)
Nous faisons aussi la rencontre de 2 autres cyclistes : Fabian (suisse) et Jenny (anglaise) :

Nous reprenons la route sous une bonne chaleur (40 degrés d’après notre compteur) !
L’eau est omniprésente :


Un martin pescador en prime !

La pause baignade est tentante mais nous poursuivons :

La route borde de superbes paysages, pour changer !

Nous retrouvons nos compagnons cyclo en arrivant à la Junta, et, tandis qu’Anne-So préfère se poser dans un vrai camping, nous plantons nos tentes avec Martine et Christian au bord de la rivière.

Atelier vélo : « Suerte » nous a bien inquiétés en émettant un bruit peu commode semblant venir du roulement arrière !!!
Diagnostic final : une patte des plaquettes de freins complètement usées se baladait dans l’interstice des freins !


Nouvelles plaquettes installées, tout est résolu.
Alors que le gaucho rentre ses vaches,

on peut servir l’apéro !!!

Joli coucher de soleil !
    
A côté de notre « Golden Gate Bridge » :

Le matin du 15/12, le temps est plus couvert.
Juste après Martine et Christian, nous nous hâtons de replier le camp et de regagner le village : c’est l’anniversaire de Mum Bonnet aujourd’hui, nous voulons l’appeler pour l’occasion !!!
Petit-déj à Marisel !!! (dédicace à la famille Chevrin !).

Tentative d’appel sans réponse…
Nous prenons la route pour Puyuhuapi,
et, quelques kilomètres plus loin, en plein ripio, le téléphone sonne !
Cela semble tellement irréel d’être au milieu de rien, si loin, en direct avec la famille !!! Génial :-)
Nous sommes bloqués plus loin par une zone de travaux sur la route : celle-ci est fermée de 13h à 17h (la carretera australe est en ce moment en pleine rénovation).
Nous aurons 2h à attendre, en compagnie d’Anne-So, retrouvée au barrage.
Nous en profitons donc pour faire notre pause pique-nique le long d’une rivière située un peu plus haut.
17h, nous reprenons la route et, une vingtaine de kilomètres plus loin, nous arrivons sur Puyuhuapi…

où nous retrouvons Martine et Christian dans un camping.  :-)
Le lendemain, nous ne traînons pas pour partir car une portion de route située à 20 km de Puyuhuapi ferme également de 13h à 17h pour dynamitage.
Nous longeons l’eau à bonne allure sur le chemin.

Et, avec Anne-So, nous franchissons in extremis le barrage !!!
Nous avions de l’avance mais l’une de nos sacoches Ortlieb s’est dévissée et nous a lâchés en plein ripio !
Le temps de sortir les affaires, revisser et recharger le tout a bien failli nous faire louper l’échéance…
Belle suée pour rattraper ça !
Passage de la zone de travaux :

Et, bonne pause déjeuner à la sortie, où nous retrouvons d’ailleurs Fabian et Jenny, le Suisse et l’Anglaise rencontrés plus au nord.
Ils nous parlent d’un col…
Nous le franchirons un peu plus loin après cette magnifique zone de plateau :

et cette « forêt amazonienne » :

cernée par les montagnes et glaciers :

Dure montée sur le ripio.
Belle cascade à voir à mi-chemin pour reprendre son souffle :


Nous poursuivons l’ascension,

franchissons le col,

et commençons à redescendre.
Au bout de 60 km, nous retrouvons l’asphalte, mais pas le bled annoncé sur la carte…
Nous continuons donc le long du rio Cisnes :

Joli !


et plantons la tente sur la route del Carmen, à côté des vaches et des montagnes :


Lever tranquille, Anne-So passe : elle s’est arrêtée la veille 3 km plus haut.
De notre côté, nous ne prendrons la route que 3h après…
Asphalte en pleine nature :


Toujours le long de l’eau :


De beaux points de vue dans les montées :


Nous arrivons à Villa Amengual pour la pause du midi.
Nous y pique-niquons sur la place en compagnie de Jean-Marc, un cycliste belge rencontré à la supérette.


Aire de jeu voisine :

Nous reprenons la route ensemble.
Arrivons rapidement sur le lac Las Torres :

Nous poursuivons :

Pause goûter le long de l’eau :

Encore quelques bornes…

et nous stoppons à Campo Grande pour planter la tente dans une prairie :

Dîner :

Et dodo !
Enfin, tentative… Le vent se lève brusquement et la tente n’est pas si loin d’un arbre…
A 23h30, nous nous levons de nouveau et déplaçons tout le bivouac de quelques mètres de peur de prendre l’arbre sur la tête !!!
Nuit bruyante avec le vent : peu dormi.
A 6h45, nous replions le camp : le vent souffle en rafales et nous avons peur que la tente cède…
Il était d’ailleurs temps, une fois le tout replié, la pluie arrive…

Nous repartons peu reposés, ayant perdu un 2ème crochet Ortlieb d’une des sacoches (réparation au caoutchouc et scotch), sous l’eau et dans le vent !
Heureusement, il ne reste que 20 km pour Villa Manihuales.
Nous les parcourons rapidement.
En arrivant, c’est le déluge.
Nous retrouvons Anne-So et Jean-Marc (le Belge), qui ont dormi là et reprennent la route (les warriors) !
Après un café à la station essence Copec où nous rencontrons 2 brothers pêcheurs parisiens bien sympas, la pluie ne cessant pas, nous préférons nous réfugier dans cette auberge pour la journée et la nuit :

Séchage des affaires dans la chambre :

Repos auprès du poêle :

Wifi et bons repas.
Nous quittons l’auberge le lendemain matin (19/12) bien reposés, séchés et sous le soleil !
Malheureusement, cela ne durera pas…
Au bout de 10 km parcourus, la pluie reprend !
Nous stoppons sous un arrêt de bus en vue de nous abriter et en profitons pour y faire notre pause déjeuner :

Quelques mouvements pour se réchauffer :

Une éclaircie au loin :

Interlude : nous en profitons pour reprendre la route.


La pluie reprend de plus belle.
De jolies cascades sur la route :

Pas toutes en photo car on avait froid aux mains !!!
(Anecdote pour les ex-Réunionnais : il y avait parmi elles « El Velo de la Novia », à vous de traduire…Souvenir, souvenir…).
En partant, nous pensions faire la route de Villa Manihuales à Coyhaique en 2 jours, en bivouaquant au milieu.
Avec la pluie, le camping sauvage ne nous tente plus. Les pieds ont pris l’eau. Nous préférons tout faire d’une traite !
90 km tout de même…Enfin, pédaler, ça tient chaud…
(Sauf aux mains quand les gants sont restés tout au fond des sacoches arrières et aux pieds qui baignent depuis quelques heures dans l’eau ! Le gore-tex finissant même par percer…).
Nous arrivons tard et gelés des extrémités à Coyhaique.
Nous trouvons à nouveau refuge dans une auberge bon marché encore re-négociée (ah ah !).

Douche chaude, bonne plâtrée de pâtes et au lit. Le tout, bien mérité !!!
Le matin (20/12), nous y recroisons les brothers pêcheurs rencontrés à la station essence de Villa Manihuales !

Ils reprennent l’avion dans l’après-midi.
Du coup, ils nous laissent une caisse pleine de nourriture, gel douche, shampoing, etc… que nous serons ravis de consommer sur Coyhaique où nous comptons rester plusieurs jours !
Affaires rangées, nous prenons la direction de la maison de Boris, un membre du site d’hébergement pour cyclistes Warmshower :

Popotte et déjeuner ensemble, puis, nous partons pour un tour en ville :

Noël approche:

Cela nous fait réfléchir à notre itinéraire, histoire d’être tout de même dans un lieu de vie ce jour-là, et de ne pas se retrouver en pleine nature à manger des nouilles chinoises… ;-)
Nous croisons un chouette magasin de vélo et une bien belle citation (ci-dessous) :

Admirez les vélos !


Les carabineros prennent la pause pour Noël !

En rentrant dans le centre culturel, nous atterrissons dans un amphithéâtre dans lequel se déroule le gala annuel du club de danse orientale.
Nous profitons du spectacle, confortablement assis et au chaud :


Nous rentrons tardivement et nous préparons une bonne popotte : saucisses, purée, compote, comme à la maison !!!
Grasse mat’ le 21 matin.
Puis, nous retournons en ville histoire de mettre à jour le site internet.
Rues de Coyhaique :

Nouveau panneau :

Dans le centre, c’est la fête : zumba sur la place, musique un peu partout…

chars décorés sur le thème de Noël dans les rues,

Ici, celui de Boris (il a travaillé dessus toute la nuit !) :


Même les bomberos et carabineros sont de la fête : 
Nous nous posons dans différents bars avec diverses connexions.
Chargement des photos, début de l’article, et… retrouvailles avec Christian et Martine qui arrivent tout juste sur Coyhaique !
Très bon moment ensemble à trinquer et échanger sur les 6 derniers jours passés chacun de notre côté.
Retour chez Boris où nous décidons de rester une 3ème nuit.
Beaucoup de choses à faire encore : achever cet article, refaire nos stocks, peut-être briquer un peu Suerte, mais surtout, ne pas avancer « trop vite » ce qui nous ferait arriver au milieu de nulle-part pour Noël !
Nous reprendrons la route demain, et, visiblement, nous serons à Villa Cerro Castillo pour cette date.  :-)